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Les technologies de batteries se hâtent lentement

Le lithium-polymère ne parvient pas encore à s’imposer face au lithium-ion. A plus longue échéance, on attend les batteries à combustible.

Dans le monde du portable, toutes les technologies n’évoluent pas à la même vitesse. Ainsi, si celles des composants informatiques ne cessent de progresser, il en va tout autrement des batteries. Vieille de plus de sept ans, la technologie lithium-ion résiste vaillamment à l’assaut du lithium-polymère, présenté il y a un an comme révolutionnaire et qui fait pour le moment du surplace. Ainsi, chez Toshiba, on remet son intégration dans les portables à dans un an, tandis que, chez Nokia, on vend de telles batteries uniquement comme accessoire (voir tableau).
Pour le numéro un des portables, les batteries lithium-polymère ont un cycle de vie trop court et posent des problèmes de dissipation d’éner- gie. Pourtant, les projets originaux ne manquaient pas. Toshiba envisageait même un alliage spécial à base de polymère permettant d’utiliser la coque de son portable Portégé série 3000 comme batterie. Côté téléphone portable, Nokia considère aujourd’hui que les seuls avantages du lithium-polymère sont le poids et le volume, sans capacité réellement accrue et pour un prix deux à trois fois supérieur.
Que dire alors de la technologie encore plus futuriste des batteries à combustible (Fuel Cell) ? Si les batteries traditionnelles stockent l’énergie, les nouvelles la produisent à partir d’un couple combustible (eau et méthanol ou oxygène et hydrogène). Elles fonction- nent selon le principe inverse de l’électrolyse : en favorisant la combinaison des molécules d’oxygène et d’hydrogène par catalyse, la pile produit de l’électricité et de l’eau. On considère qu’elles offrent trois fois plus d’autonomie que les produits d’aujourd’hui. Et, surtout, le processus de recharge est simplifié, puisqu’il ” suffit ” de rajouter du combustible. De plus, si elles sont inutilisées pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, elles perdent très peu de charge.
On ne les attend toutefois pas avant 2002 ou 2003. D’abord dans les voitures, puis comme ” chargeurs ” de batteries traditionnelles. Et cela bien avant de les voir arriver dans les PC, les assistants personnels électroniques et les téléphones

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