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Les solutions de conversion de flux d’impression : efficaces, mais inégales

La conversion des flux d’impression issus des systèmes IBM peut être effectuée par des boîtiers, des cartes Simm, ou des serveurs d’impression.

Rentabiliser les imprimantes bureautiques, réduire les déplacements, uniformiser les formats de papier dans l’entreprise… Autant d’avantages apportés par la décen- tralisation de l’impression. Le principe : imprimer sur des machines bureautiques des données émanant du système central, S/390 ou AS/400 d’IBM. Ces documents (bulletins de paie, factures, ou codes à barres) sont formatés pour les imprimantes de production capables de lire les flux les plus courants dans ces environnements : IPDS (Intelligent Printer Data Stream) ou SCS (SNA Character String).
Historiquement, les boîtiers d’I-Data, de MPI et d’Axis constituent les premiers outils de conversion. Ils transforment ces deux protocoles en PCL (Printer Control Language) et en Postscript. Plus encore : ils permettent de convertir SNA, le protocole utilisé par les mainframes, en protocole réseau local. Placés sur le port parallèle de l’imprimante, ces boîtiers incorporent donc une carte réseau, ainsi qu’une carte de conversion. Ce même dispositif peut aussi être incorporé à l’imprimante. Aujourd’hui, cette technologie est moins répandue qu’il y a deux ou trois ans, le protocole IP ayant progressivement supplanté SNA.
Réservée aux environnements IP, une autre technique de conversion consiste à placer dans l’imprimante une carte mémoire Simm programmable, chargée d’émuler le langage IPDS. “Ce dispositif est très fiable, parfois même plus que les propres imprimantes IBM, qui sont censées comprendre l’IPDS en configuration d’origine “, constate Daniel Bordon, ingénieur réseaux à Syseca.
Xerox, Lexmark et HP ont tous adopté ce procédé. Inconvénient : “Lorsque le parc d’imprimantes est hétérogène et qu’il intègre des cartes Simm de constructeurs différents, celles-ci doivent souvent être reparamétrées, explique Alain Aubertin, responsable réseaux de Textron. Surtout pour des impressions particulièrement complexes.”

La dernière solution, le serveur d’impression, ne connaît pas cet inconvénient. Les flux IPDS ou SCS sont envoyés vers un serveur dédié, le plus souvent sous Windows NT. Celui-ci assure la conversion des données et les répartit vers les imprimantes bureautiques. MPI, IBM et I-Data ont développé leur propre solution logicielle. Cette architecture permet donc de gérer plus facilement un parc hétérogène d’imprimantes. Mais elle ne peut être déployée que dans les grosses structures, capables de dédier totalement un serveur pour l’impression. Depuis mai dernier, IBM propose un logiciel de conversion directement installé sur le S/390.

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Vincent Berdot