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Les solutions collaboratives sont en plein essor

Boeing, Covisint et Valtech misent sur de nouvelles applications. La prochaine entrée en scène massive de ces outils se dessine.

Depuis plusieurs mois, éditeurs, analystes ou cabinets de conseil prédisaient leur succès : il semble que les solutions collaboratives soient aujourd’hui une réalité. Quasiment coup sur coup, trois sociétés aussi différentes que le constructeur Boeing, la place de marché automobile Covisint et la SSII française Valtech ont, en effet, annoncé l’achat de tels outils. Covisint a ainsi sélectionné les applications de MatrixOne ?”“à la demande de ses clients” selon un communiqué ?” pour enrichir son espace de collaboration Covisint Virtual Workspace. Boeing va utiliser la dernière mouture de Windchill, de PTC, dans le cadre d’un avant-projet d’avion de combat. Enfin, Valtech s’est doté de Worksite, d’iManage, afin de faciliter la communication au sein de ses équipes de projet. “Il s’agit d’une nouvelle phase dans notre projet global de gestion des connaissances : inclure nos clients et partenaires dans la démarche afin de renforcer les liens et passer d’un mode de fonctionnement en publication et recherche à un mode plus opérationnel avec des fonctionnalités comme les forums de discussion, les notifications, les listes de tâches”, explique Michel Ezran, directeur de la gestion des connaissances chez Valtech. A chaque projet est ainsi dédié un espace virtuel auquel les intervenants se connectent selon leur rôle. “On va voir comment les mentalités s’adapteront, mais jusqu’à présent, ça se passe très bien sûr les premiers projets”, témoigne Michel Ezran.

Des pionniers qui annoncent une déferlante imminente

Malgré leurs différences, Valtech, Boeing ou Covisint apparaissent comme autant de pionniers dans le domaine collaboratif. Encore qu’ils ne précéderaient que de quelques mois une véritable déferlante. “Nous avons mené une étude auprès de nos clients dans l’industrie manufacturière européenne, et les deux tiers sont déjà engagés dans une telle démarche”, souligne Yann Macé, partenaire associé chez Accenture. Reste cependant au marché à se structurer quelque peu afin que les entreprises parviennent à s’y retrouver dans une jungle d’offres et d’acronymes.

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Jean-Baptiste Dupin