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Les services de données sur mobiles survivront au WAP

A la veille du lancement des premiers réseaux GPRS et face à la demande croissante de résultats financiers, A.T. Kearney et la Cambridge Business School font…

A la veille du lancement des premiers réseaux GPRS et face à la demande croissante de résultats financiers, A.T. Kearney et la Cambridge Business School font le point sur le marché des services de données sur la deuxième génération de réseaux mobiles (2G). Dans le troisième volet de leur enquête Mobinet(*), la société de conseil et l’école de commerce montrent que le WAP (Wireless Application Protocol) peine toujours à décoller en Europe et aux États-Unis, malgré une pénétration croissante des terminaux adaptés. Ainsi, seulement 9 % des utilisateurs européens de téléphones mobiles affirmaient utiliser le WAP en juin (6 % en janvier), alors que plus de 19 % de leurs terminaux le permettaient (14 % en janvier). Aux États-Unis, la pénétration du WAP est encore plus faible (6 %), comparable à celle de la France (4 %). Au Japon, en revanche, le succès de l’internet nomade s’affirme, avec 41 % d’adeptes parmi les utilisateurs de téléphones mobiles (26 % en janvier 2001), et 51 % de terminaux adaptés.Si la lenteur (32 %), la mauvaise ergonomie (11 %) et la complexité (10 %) ont rebuté une bonne partie des propriétaires de téléphones WAP, c’est surtout le prix des connexions qui a freiné le plus grand nombre (38 %). En effet, les usagers semblent donner plus de valeur à 30 minutes de téléphonie mobile vocale qu’à 30 minutes de transfert de données sur mobiles. Le développement soutenu des SMS (Short Message Service, messages courts) montre cependant que la demande de services mobiles données tend à s’affirmer. L’utilisation des messages courts a augmenté de 17 % au premier semestre en Europe, pour atteindre quelque 72 % de pénétration chez les utilisateurs de téléphones mobiles (12 % aux États-Unis). Ce service n’est plus réservé aux jeunes et s’étend à l’ensemble des tranches d’âges des utilisateurs européens de mobiles (par exemple, 60 % des 55-64 ans utilisent les messages courts). Après l’envoi de SMS texte, la demande se dirige progressivement vers des services plus interactifs et transactionnels. Une évolution qui sera facilitée par les modèles émergents de revenus partagés entre les opérateurs et les fournisseurs de services.(*) “Mobinet 3, No Big Bang… A Gradual Build-up of Customer Experience “, 7 p., A.T. Kearney/Cambridge Business School-The Judge Institute. Environ 2 400 interviews menées en juin 2001 en Europe, Amérique du Nord et Asie.

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BM