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Les sept branches d’Atos Origin ratissent large

Le nouveau numéro trois européen des services informatiques renforce ses effectifs. Deux mille cinq cents des nouvelles recrues s’investiront essentiellement dans les nouvelles technologies.

Née de la fusion des sociétés Origin et Atos ?” la filiale de services informatiques de Philips, et la SSII française ?”, le nouveau numéro trois européen du service, Atos Origin, compte vingt-sept mille collaborateurs.“Et nous avons programmé huit mille embauches pour l’année 2001, dont deux mille cinq cents informaticiens et mille opérateurs, pour la seule France “, explique Pascal Exertier, directeur général de l’activité Systems Integration d’Atos Origin France.En ce qui concerne les informaticiens, les profils recherchés sont principalement des bac +5 ou issus de grandes écoles, ayant moins de deux ans d’expérience professionnelle pour près de la moitié d’entre eux.“Nous recrutons aussi, chaque année, près de 9 % de non-informaticiens, essentiellement des scientifiques. Ils rejoindront, dans un premier temps, une filière d’intégration spécifique “, poursuit le dirigeant. Au terme de ce cycle de formation, qui dure environ huit semaines, les ” dauphins “, comme on les nomme en interne, seront d’abord envoyés sur des missions au forfait qui permettront de les suivre de près encore quelque temps.Mais cette formation n’est pas unique en son genre. Le programme international ” Gold “, par exemple, doit permettre aux meilleurs potentiels d’accéder, en deux ans, aux plus hautes fonctions de l’entreprise. Toutes ces possibilités sont autant d’opportunités offertes aux salariés pour se tourner vers des postes d’expertise, d’encadrement, voire de direction.

Une haute technicité où les initiatives sont encouragées

“Depuis quatre ans, le groupe se focalise sur l’e-business, confie Pascal Exertier. Les nouvelles technologies prennent le pas sur nos activités dans le secteur bancaire.” Atos Origin vient d’ailleurs d’être retenu sur le projet d’avion de ligne gros porteur A380, d’Airbus Industrie.Et ce nouveau contrat n’est pas sans avoir des répercussions sur les recrutements : pour qui souhaite s’investir dans des projets internationaux tout en profitant du soleil du Midi, Toulouse offrira très prochainement de belles perspectives. Avec ses sept branches, assimilables à des entreprises indépendantes, le prestataire couvre donc tous les domaines de l’informatique ?” conseil, développement, intégration et infogérance. Et cela, dans tous les secteurs d’activité.Le renforcement de sa présence en province et à l’étranger est également un axe de développement majeur. “Nous avons une culture qui mélange les profils, dit Pascal Exertier. En interne, nous essayons de conserver l’esprit start-up.” Les initiatives sont donc encouragées. “Il s’agit d’avoir un regard critique et de savoir repérer les bonnes idées, tout en justifiant leur faisabilité ou non, auprès de leurs initiateurs.”Pas d’illusions, donc. Seuls les projets les plus solides seront retenus.

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Jean-Marie Portal