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Les secrets d’un bon portable

Les rayons regorgent de références, mais le choix est bien mince entre les netbooks et les PC portables grand format. Manque d’intérêt des consommateurs ou réelle volonté des fabricants ? Nous penchons pour la deuxième raison.

Si nous avions dû suivre la hiérarchie observée en sortie de caisse, nous aurions certainement consacré 40 % de ces pages aux netbooks, autant aux machines équipées d’un écran de plus de 15 pouces… et une demi-page aux ultraportables. Nous sommes pourtant persuadés que cette segmentation est bien trop rudimentaire par rapport aux réels besoins des utilisateurs. Et que l’offre est bien plus étendue que ce que l’on voudrait nous faire croire. Prenons les netbooks, par exemple. Les plus puissants d’entre eux sont vendus aux alentours de 450 euros. Après avoir planché plusieurs semaines sur les gammes de tous les fabricants de PC présents en France, nous nous sommes rendu compte qu’il n’existe aujourd’hui que très peu de modèles capables de combler le gouffre qui les séparent des portables 13,3 pouces bien plus chers. Pour à peine 50 euros de plus, pourtant, il existe dans la famille des ultraportables une poignée de configurations largement plus performantes que les netbooks. Chez Packard Bell, notamment, ou chez Acer, se cachent des pépites équipées de vrais processeurs Intel, avec quatre fois plus de mémoire vive, et un Windows 7 complet – et non pas cette version Starter bridée. Pourquoi n’entend-on pas parler davantage de ces machines ? “ Parce que les gens n’en veulent pas ”, nous ont répondu certains fabricants. Mais selon nos sources, c’est surtout parce que les fabricants ont peur que ces configurations “ entre deux eaux ” ne brouillent les pistes et enlèvent leur intérêt aux portables plus chers, plus haut de gamme. En clair, il s’agit de maintenir les grandes familles à distance les unes des autres. Une crainte née de l’avènement des netbooks qui, malgré ce qu’en disent beaucoup de constructeurs, ont empiété sur celles des portables traditionnels. Ce n’est donc pas “ parce que les gens n’en veulent pas ” que ces machines ne se vendent pas, mais bien parce que les consommateurs ne les connaissent pas. Vous les découvrirez dans nos pages dédiées aux ultraportables.Heureusement, le choix n’est pas aussi réduit au sein des gammes de portables classiques, de 15 à 18 pouces. De 450 à 1 500 euros, il est bien difficile de ne pas trouver la configuration adaptée à ses besoins. Autre bonne nouvelle, certains attributs réservés auparavant au haut de gamme semblent devenir aujourd’hui la norme, à part sur les netbooks : les 4 Go de mémoire vive sont quasi systématiques, tout comme les disques durs de plus de 250 Go, et tous les modèles fonctionnent avec l’édition 64 bits de Windows 7 Familiale Premium. Que reste-t-il aux portables d’exception ? L’innovation, bien sûr, avec Apple et Sony en dignes représentants de ce courant.

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Christofer Ciminelli et Christophe Gauthier