Passer au contenu

Les réseaux sociaux de niche se développent

Il n’y a pas que Facebook, Viadeo ou Twitter dans le monde des réseaux sociaux. Il existe aussi des réseaux plus ciblés qui reposent sur des liens autour d’un intérêt commun, l’éducation ou le savoir-faire par exemple.

Si Facebook compte plus d’un milliard de membres, ce n’est pas le seul réseau social qui existe. Deux petits nouveaux tentent de se faire leur place au soleil : beebac.com et spotwork.fr. Le premier s’adresse aux collégiens, lycéens, étudiants et aux professionnels de l’éducation ; le second intéressera tous ceux qui veulent partager des compétences, mener des projets.

Créé par trois Français, Beebac regroupe plus de 30 000 contenus publiés par les utilisateurs ainsi que par des partenaires tels que : Unisciel (Université numérique thématique des sciences fondamentales), le groupe L’Etudiant, HEC, Epitech, Harvard University… L’objectif : la réussite de chacun à travers le partage des connaissances et les interactions entre utilisateurs.

Il est possible de publier et consulter des cours, de poser des questions et d’y répondre. Et pour cela, il suffit de s’inscrire, d’indiquer son niveau scolaire et les sujets qui vous intéressent. Cela peut aller d’une demande d’aide pour calculer une dérivée en mathématiques à un conseil de lecture pour comprendre le narcissisme primaire et secondaire en passant par un cours sur l’appareil reproducteur du thon rouge. Evidemment, ce site n’a pas vocation à remplacer l’école, explique Sami Labidi, cofondateur du site, mais c’est un bon complément.

Egalement fondé par un Français, Karim Toumi, Spotwork est un réseau social qui réunit des personnes passionnées et désireuses de partager leur savoir-faire, leur talent… Cet espace de « co-working » fonctionne sur le partage d’informations qualifiées et les recommandations d’amis. Nous possédons tous un talent ou des compétences qui peuvent être précieuses pour d’autres : décoration, finance, cuisine…

Le site met donc à disposition une cartographie des compétences afin que chacun puisse proposer ses services, diffuser ses recherches que l’on veuille juste un coup de main pour organiser un mariage ou créer son entreprise de création de bijoux. D’autres fonctions permettent d’obtenir un conseil ou de soumettre un projet pour trouver un financement par exemple.

Ces deux réseaux sociaux sont bien évidemment gratuits et espèrent séduire chacun une communauté très ciblée. Pas question de jouer dans la même cour que Facebook. A chacun son métier.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Cécile Bolesse