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Les réseaux: l’avantage d’i-mode sera gommé par l’arrivée du GPRS

Le WAP ne bénéficiera qu’à l’arrivée du protocole GPRS de la souplesse que le réseau à commutations de paquets confère à l’i-mode.

Pour acheminer toutes ces informations, NTT possède son propre réseau de paquets. Ce réseau numérique sans fil de type PDC – Personal Digital Communications – transmet les données par paquets de 128 octets à un débit de 9,6 Ko/s. Les internautes mobiles sont toujours connectés au web. Lorsqu’un utilisateur demande une page, le terminal appréhende un canal radio, qui sera relâché au profit des autres usagers si aucune demande supplémentaire n’est transmise au serveur. Dans le cas d’un terminal WAP français, l’appel de l’URL ouvre une porteuse radio du réseau à commutation de circuits GSM, qui transmet à la même vitesse que son équivalent japonais. Mais le temps de réponse des serveurs web peut se révéler un handicap si l’utilisateur rencontre un problème réseau. En cas d’interruption, toutes les man?”uvres sont à refaire. Et, contrairement aux Japonais, qui payent en fonction du nombre de paquets transmis – 20 centimes par paquet -, la communication en France se facture à la durée de connexion.Enfin, en étant compatible avec HTML et en utilisant les couches basses du réseau PDC, i-mode permet une connexion directe à internet. Les terminaux WAP, eux, nécessitent la présence d’une passerelle du même nom, qui va coder et décoder les signaux transitant entre le mobile et le serveur web. Cette passerelle présente cependant un avantage : elle peut discuter avec ses homologues et, en cas de nécessité, faire passer un utilisateur sur une autre passerelle. D’où une meilleure gestion du trafic.
Les défauts et les qualités des deux modes d’accès à internet ne pourront s’exprimer véritablement qu’avec l’arrivée du GPRS et de son successeur, l’UMTS.

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Renaud Edouard