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Les recruteurs sous le charme de l’Enseeiht.

Les raisons du c?”ur l’ont emporté sur celles de la raison. Si l’Enseeiht séduit les entreprises, c’est pour la modestie, la technicité et la convivialité de ses diplômés

A quoi tient l’attrait d’une école ? Si l’Enseeiht a recueilli le plus de coups de c?”ur auprès des recruteurs, c’est grâce à une alchimie de détails. D’abord, la modestie de ses ingénieurs plaît : “Ils n’ont pas la grosse tête”, affirme Caroline Chabiron, en charge des relations avec les écoles chez Informatique CDC. Une qualité précieuse dans un milieu où se côtoient des techniciens aux différents niveaux de formation.Le pragmatisme de l’enseignement séduit également les entreprises, qui trouvent chez les jeunes diplômés des compétences techniques précises, adaptées à leurs besoins. Au point que plusieurs d’entre elles renouvellent depuis de nombreuses années leurs embauches auprès de l’école toulousaine. La convivialité fait aussi partie des attraits de l’Enseeiht : lors de ses galas, les anciens renouent des liens souvent utiles professionnellement. “La plupart des filières sont complémentaires”, explique Thierry Arnaly, directeur marketing de 123 Multimedia. Ancien de l’école (promotion 1992), il recrute volontiers ses jeunes congénères pour sa PME de 380 salariés. Et d’ajouter : “Nous pouvons ainsi nous rendre plus facilement service les uns les autres.”Les étudiants de l’Enseeiht ont le choix entre cinq spécialités : les télécoms et réseaux (40 élèves aujourd’hui, 80 à terme) ; l’informatique et les mathématiques appliquées ; l’hydraulique et l’environnement ; l’électronique ; et le génie électrique (80 élèves chacune). Certaines de ces spécialisations, telles l’informatique, l’électronique et les réseaux, sont associées à l’occasion de projets communs.

Une école qui cherche à s’ouvrir

” La pluridisciplinarité est l’un des axes forts de notre pédagogie “, souligne François Rodriguez, le directeur de l’école. Au-delà de son enseignement technique, la vieille école cherche à s’ouvrir. ” D’ici à quatre ans, tout élève aura fait au moins un séjour de quatre mois au minimum à l’étranger, en université ou en milieu industriel. “ Il est aussi possible d’effectuer la troisième année dans une autre école d’ingénieurs, française ou étrangère, ou de management, telle HEC. La Commission des titres d’ingénieurs a récemment habilité l’Enseeiht à délivrer un double diplôme en informatique, en système de communication et réseaux, et, bientôt, en technologies multimédias pour des diplômés d’autres disciplines.A l’entrée, l’école draine une majorité d’élèves issus de la région parisienne. A la sortie, plus de 50 % choisissent la province et beaucoup tendent à privilégier les PME pour leur premier emploi.

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Anne-Françoise Marès