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Les progiciels de ressources humaines sont bien adaptés au passage aux 35 heures

Pour aider les entreprises à passer aux trente-cinq heures, les logiciels de gestion des ressources humaines sont efficaces. La difficulté réside plutôt dans ce qui change pour les salariés.

Les logiciels de gestion des ressources humaines apportent un soutien inestimable aux entreprises pour les aider à passer aux trente-cinq heures : leurs modules de gestion des temps et des activités s’adaptent à cette disposition. Dans ce domaine, les offres de grands éditeurs généralistes comme SAP, IBM ou Peoplesoft côtoient celles des spécialistes tels CCMX, Sopra, Arès, ou encore ADP-GSI. Les possibilités de paramétrage sont un important critère de choix pour les entreprises. Mais les principales difficultés apparaissent au niveau des salariés.

Des fiches de paie devenues très complexes

“Nous avons choisi, en début 2000, CCMX CS.com de CCMX, car son paramétrage est simple et ne nécessite pas l’apprentissage d’un langage de programmation. Par ailleurs, il intègre en natif les aspects légaux de la paie, indique Christophe Augait, responsable du système d’information du groupe Horis. D’autres logiciels, comme celui de SAP ou HR Access, d’IBM, sont très lourds à mettre en ?”uvre.” Les responsables du groupe Horis n’ont rencontré aucune difficulté d’ordre technique lors de l’installation du logiciel. “Le problème se situe au niveau de la compréhension de la fiche de paie par le salarié, poursuit Christophe Augait. Ce document est devenu très complexe, car tous les événements y figurent en détail.”En effet, ce groupe gère quatre catégories de salariés : l’encadrement et le personnel commercial, le personnel technique, les employés administratifs et les ouvriers. Les trente-cinq heures sont appliquées différemment selon la catégorie. Par exemple, pour le personnel technique, elles sont calculées à l’année : suivant un décompte par temps moyen hebdomadaire, des heures de travail sont ajoutées ou retirées d’un compteur annuel. En fin d’année, tout excédent d’heures de travail est payé en heures supplémentaire.

Un système de badges auquel il a fallu se familiariser

Les responsables du Conseil général de la Seine-Saint-Denis n’ont pas non plus rencontré de problèmes sur le plan technique lors de la mise en place de Kronos, le logiciel d’Arès, équipé de gestionnaire de badges. “Cet outil nous a bien aidés en ce qui concerne la gestion des horaires mobiles. Mais ce sont surtout des problèmes d’ordre culturel auxquels nous avons dû faire face, explique Catherine Jardin, chef de service de relation de travail au Conseil général de la Seine-Saint-Denis. En effet, le personnel n’était pas familiarisé avec les badges. Il nous a donc fallu beaucoup communiquer pour dissiper les malentendus.” Cela dit, les entreprises de grande taille trouvent facilement chaussure à leur pied. “Pleiades, de Sopra, nous suffit pour gérer plusieurs conventions collectives des plus de vingt sociétés que regroupe notre structure”, explique ainsi Christian Volle, directeur des systèmes d’information à la CANSSM (Caisse autonome nationale de la sécurité sociale dans les mines).

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Ismaïla Sarr