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Les processeurs graphiques

Vous avez réussi à vous y retrouver dans les processeurs ? Un autre joli puzzle s’offre à vous : les circuits graphiques. Etat des lieux.

C’est un fait, il est plus facile de s’y retrouver dans les circuits graphiques que dans les processeurs. Mais pour une même architecture, les déclinaisons ne manquent pas et les gammes de différentes générations cohabitent. Trois fabricants se partagent 99 % du marché : Nvidia, ATI (qui appartient à AMD) et Intel. Au deuxième trimestre 2009, selon la société d’études américaine Jon Peddie Research, une puce graphique sur deux vendue dans le monde était estampillée Intel, largement devant Nvidia (environ 30 %) et ATI (juste sous les 20 %).

Mais ce n’est pas parce qu’Intel livre le plus de processeurs graphiques qu’il produit les meilleures puces 3D. Ses modèles sont de type intégrés : ils fonctionnent en s’appuyant sur la mémoire vive des ordinateurs qui les accueillent. Les tests régulièrement effectués par notre laboratoire sont sans appel : les ordinateurs équipés d’un processeur graphique à mémoire partagée n’ont jamais obtenu de résultats flamboyants en 3D. Même s’ils sont aujourd’hui plus performants, les processeurs 3D à mémoire dédiée ne sont pourtant pas tous des foudres de guerre.

Tant chez Nvidia que chez ATI, à côté des modèles haut de gamme qui font saliver d’envie les joueurs passionnés (GeForce GTX 295, Radeon HD 4870 X2…), figurent bien d’autres déclinaisons, visant à répondre à tous les besoins, aussi bien pour les joueurs occasionnels que les amateurs de vidéo en HD. Ce dernier point est d’ailleurs régulièrement mis en avant par les constructeurs ; actuellement, la quasi-totalité des puces 3D peuvent servir à lire des Blu-ray, vu qu’elles réalisent la décompression vidéo en temps réel.

Les trois fabricants exploitent des dénominations relativement plus simples à décrypter que dans le monde des processeurs. La lettre M ou l’appellation Mobility sont réservées aux modèles pour PC portables ; ces puces partagent la même architecture que leurs équivalents pour PC de bureau, mais dans des versions moins puissantes (fréquence de fonctionnement abaissée et nombre d’unités de traitement inférieur).

Chez Nvidia, la série GeForce 200 est la plus avancée ; la série 9 est toujours présente au catalogue, mais plusieurs de ses membres ont aussi été renommés pour former la série GeForce 100 (avec des caractéristiques identiques), proposée uniquement aux constructeurs de PC. Autre puce rebaptisée, la GeForce 9800 GTX est devenue… GTS 250 ! Chez ATI, pas de lettres, tout est dans les chiffres.

Au sein d’une même famille (par exemple les Radeon HD 4000) figurent plusieurs déclinaisons (les 4800, 4700, 4600, 4500 et 4300, dans l’ordre décroissant de puissance) avec divers modèles (4890, 4870, 4850, 4830…) ; ATI joue notamment sur la fréquence de fonctionnement de la puce graphique et le nombre d’unités de calcul pour différencier les modèles. Enfin, chez Intel, l’actuelle série GMA4500 est déclinée en plusieurs modèles : X4500 et X4500HD pour les PC de bureau, 4500MHD pour les portables. Parmi elles, seules les versions HD sont capables de gérer des flux vidéo en Full HD 1 080 lignes, notamment les Blu-ray.

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Christophe Gauthier