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Les premières applications dédiées arrivent

Donner une étiquette FAH à une application ne suffit pas : il faut souvent la transformer.

Les applications idéales pour la location sur le net restent encore à inventer “, déclare Christian Treu, directeur ” ASP ” chez Stéria. En effet, les grosses applications d’entreprise comme les PGI ont été conçues pour fonctionner sur des serveurs d’entreprise. Des applications développées par couches successives ne sont plus adaptées aux environnements les plus récents. Ainsi, un serveur Windows 2000 exige une application intégralement écrite avec un code 32 bits.Des réécritures d’applications s’imposent donc pour transformer le code 16 bits résiduel ; leur ampleur est souvent insoupçonnée au départ. Autre exemple : pour héberger des applications professionnelles, il faut en dissocier les éventuelles bases de données intégrées et mettre en place des interfaces normalisées pour accéder aux données.Des éditeurs commencent à concevoir des progiciels nativement conçus pour internet : plus faciles à paramétrer, mieux adaptables à chaque client, plus agréables à utiliser, ils manquent encore souvent de fonctionnalités. Les solutions de GRC (gestion de la relation client) sont les plus fréquentes. Mais il s’agit souvent d’offres partielles, ne couvrant que l’automatisation des forces de vente ou le support client.Ces lacunes posent alors la question de l’intégration des applications (EAI) autour des données communes de l’entreprise. Mais, dès à présent, un fournisseur d’applications hébergées (FAH) peut favoriser l’intégration d’une solution métier avec des progiciels de comptabilité ou de bureautique dans le cadre d’agences décentralisées.Pour les applications collaboratives ou les messageries, les FAH recourent à des serveurs Lotus Domino ou Microsoft Exchange. Mais une intégration plus personnalisée s’appuye sur une architecture à base de processus collaboratifs d’entreprise et de fonctionnalités d’EAI.

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René Béretz