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Les pôles de compétitivité sur la ligne de départ

Ces projets regroupent sur une même zone recherche, éducation et industrie. Les pôles retenus seront dévoilés avant l’été.

L’appel à projets vient d’être lancé. Les pôles de compétitivité associeront des entreprises, des centres de recherche et des instituts de formation d’une même zone géographique et d’une même spécialité dans
laquelle ils devront prétendre concourir au niveau mondial.Les projets sélectionnés bénéficieront d’exonérations fiscales et sociales. Quelque 750 millions d’euros seront dégagés en leur faveur en trois ans par le Gouvernement.Depuis le 30 novembre dernier, les préfets de chaque région ont désigné un correspondant qui centralisera les dossiers de candidature jusqu’au 28 février 2005. A l’issue de cette première phase locale, ces
derniers seront soumis à l’examen d’un groupe de travail interministériel et d’experts qualifiés dans les domaines financier, industriel et scientifique. Une liste de candidats labellisables sera ensuite présentée lors
d’un comité interministériel qui se tiendra avant l’été.

Les fonds publics devraient être ciblés sur quelques grands pôles

Grenoble (microélectronique et nanotechnologies), Toulouse (aéronautique) et Saclay (électronique embarquée et systèmes temps réel) sont les pôles les plus couramment évoqués pour cette première vague qui ne devrait comporter
qu’un petit nombre de sélectionnés.Contrairement à ses premières intentions, qui étaient de créer une vingtaine de pôles de compétitivité en trois ans, le Gouvernement semble en effet avoir réduit ses prétentions. Il suit ainsi les recommandations d’un rapport
récent du Conseil d’analyse économique sur la désindustralisation et les délocalisations qui préconisait de cibler les fonds publics sur quelques grands pôles bien choisis, d’autant que l’enveloppe budgétaire prévue pour 2005 ne
serait que de 30 millions d’euros.

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Jacques Marouani