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Les points bloquants selon 9 Télécom

9 Télécom, filiale en France de Telecom Italia, fait partie des cinq opérateurs, sur la trentaine de candidats au départ, décidés à poursuivre les tests de dégroupage jusqu’à la phase commerciale. Mais il constate encore un trop grand nombre de points bloquants.

“On fait du sur place”, explique Christophe Roy, directeur Interconnexion et Réglementation chez 9 Télécom. France Télécom n’a dégroupé aucune ligne en dehors des sites proposés pour les expérimentations. Il livre les salles de cohabitation au compte-gouttes : moins de cinquante à ce jour. Certaines d’entre elles sont, en outre, livrées sans climatisation ou énergie adaptée. Un quart des sites répartiteurs sont en outre impropres au dégroupage, donc fermés : quatre à Paris et 126 sur 500 en province.France Télécom refuse toujours de communiquer la liste des numéros géographiques ZABPQ par répartiteur. Il ne propose pas d’alternative crédible à la création de salles, et ses tarifs restent très élevés. A Paris, le prix de location d’une salle de cohabitation est de 1,2 million de francs par an en moyenne. A Lyon, il peut atteindre 3,7 millions ! 11 000 F ht sont, en outre, demandés pour avoir le droit d’ajouter un équipement dans une baie, 3 000 F ht pour le retirer.Il n’y a toujours pas d’outil informatisé d’éligibilité de sites. Les devis sont toujours aussi peu détaillés et les pénalités sanctionnant la non-tenue des délais par France Télécom restent faibles.Les opérateurs alternatifs, enfin, sont laissés dans une situation précaire vis-à-vis de leurs clients. France Télécom peut ainsi reprendre les salles et les lignes en cas de besoin. Il détermine les technologies utilisables et maintient un contrat de raccordement avec les abonnés (www.9telecom.fr).

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La rédaction