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Les PME parisiennes d’accord pour le haut débit bon marché

Le baromètre Internet haut débit réalisé par Taylor Nelson Sofres et Unisys livre un instantané de la connectivité des PME parisiennes : oui au haut débit, mais au prix d’une liaison analogique.

En termes d’équipement, plus de 84 % des entreprises de Paris intra-muros disposent d’un accès à Internet, et 37 % d’un accès à haut débit. France Télécom, qui équipe 61 % de ces entreprises, sort grand vainqueur des fournisseurs d’accès, avec ses formules Netissimo I et Netissimo II (Turbo DSL) packagées pour PME. Les entreprises qui ne disposent pas encore d’un accès rapide s’y intéressent à 72 %.L’Internet haut débit est jugé attrayant pour les téléchargements et l’envoi de mails (83 %), la consultation de services Web (81 %) et la réduction des coûts d’accès au réseau (71 %).Surprise, en revanche, sur le terrain des bénéfices escomptés. En effet, l’idée d’un couplage entre une ligne téléphonique et un accès rapide, de même que la location d’applications recueillent peu de suffrages, les entreprises jugeant ces options peu intéressantes (à, respectivement, 41 % et 64 %), en dépit d’une offre de plus en plus abondante.Concernant les coûts, les PME sondées se prononcent en faveur de prix comparables aux abonnements acquittés par les particuliers pour des liaisons analogiques ! Soit entre 76 francs et 110 francs par mois.En définitive, les entreprises rechigneraient à payer, tant pour le haut débit que pour les services mobiles.Enfin, certains fournisseurs de connexion rapide dominent le marché. France Télécom est en effet identifié par 46 % des sondés comme un prestataire de référence, tout comme Wanadoo, par 34 %, contre 10 %, seulement, pour AOL (NC-Numericâble), Noos (Lyonnaise des Eaux) et Club-Internet (T-Online/Deutsche Telekom), qui sont les seuls à atteindre ce palier.Exit donc les NC-Numericâble ou Chello Broadband (UPC), qui disposent pourtant dans l’Hexagone d’une base installée particuliers et entreprises. La notoriété des fournisseurs semble primer sur toute autre considération. L’étude a été menée par Unisys et Taylor Nelson Sofres auprès de 270 PME parisiennes représentatives du tissu économique et social.

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Francisco Villacampa