Contrairement au trimestre précédent, l’activité livres, CD et vidéos du géant américain du commerce en ligne n’a pas atteint la rentabilité. Les pertes, dans ce secteur, s’élèveraient à 2,4 millions de dollars, selon la presse américaine.Cela n’empêche pas le PDG d’Amazon, Jeff Bezos, de déclarer : “ Nous nous attendons à ce que le segment livres, musique et DVD aux Etats-Unis soit profitable du point de vue opérationnel (les ventes moins leur coût, Ndlr) pour l’année 2000.”Outre l’international (- 27 millions), les pertes sont sévères dans les nouveaux secteurs où Amazon s’est aventuré (santé, électronique, jouets…). Elles s’élèveraient à près de 70 millions de francs pour un chiffre d’affaires de moins de 100 millions.Pour rassurer les analystes, qui prédisent la mort aux dot-com en manque de liquidités, Jeff Bezos tient à préciser que son trésor de guerre s’élève à 1 milliard de dollars.Les propos du PDG d’Amazon sont d’autant mieux perçus que les ventes de la société ont tout de même progressé de 95 % en un an, à 574 millions de dollars. Après une baisse de 8 % en début de séance, le 27 avril, l’action d’Amazon sest rétablie aux alentours de 50 dollars, proche de son niveau après la correction subie par les valeurs du Nasdaq.
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