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Les outils de planification sont plus diversifiés, mais restent onéreux

Les logiciels de planification les plus perfectionnés s’apparentent à des systèmes d’entreprise. Ils sont coûteux, mais performants en situation critique.

Le marché des logiciels de planification semble florissant. Le secteur informatique, qui n’a longtemps manifesté qu’un enthousiasme limité pour ce type d’outil, se réveille, bien après l’industrie. “Je constate que les éditeurs vivent très bien. Project tient la route pour les petits projets. OPX, Planisware, Artemis connaissent une forte activité. En revanche, les outils intégrés à Oracle, Baan ou SAP ne sont pas suffisants. Il faut donc leur associer de vrais outils, plus riches, pour cadencer la dynamique du projet “, constate Bernard Broisin-Doutaz, délégué général de l’Afitep, observateur attentif de ces tendances.Il y en a pour tous les goûts, mais, globalement, c’est cher. On trouve, bien sûr, de petits produits, comme Project ou Visual Planning, mais les logiciels dignes de ce nom, comme Intelligent Planner ou Artemis, se situent plutôt du côté des PGI ou du décisionnel. Ils reposent d’ailleurs sur des algorithmes identiques à ceux des logiciels de gestion de la chaîne logistique. Cela donne une idée de leur niveau technique, et explique en partie leur coût élevé. Les petits logiciels ont tout de même leur raison d’être. Indépendants des données centrales et peu exigeants en ressources, leur maniabilité les rend bien utiles pour réaliser rapidement quelques études sur un sous-projet.

Prévoir la formation pour garantir l’efficacité

Les logiciels de planification plus complexes se caractérisent, au contraire, par leur ouverture et leur appétit de données (Artemis gère directement des cubes Olap, par exemple). Au-delà des algorithmes, la consolidation est le socle de la planification. Les logiciels sont donc souvent adossés à un référentiel accessible en client-serveur, interfacé plus ou moins finement avec le reste du système informatique (PGI, décisionnel, etc.). La saisie à partir d’un navigateur devient chose courante. Les fonctions disponibles sont généralement pléthoriques. Il faut donc prévoir un investissement important pour le paramétrage initial et la formation. C’est pourquoi, il est prudent d’élaborer un cahier des charges avant d’évaluer l’offre. Après tout, dans un projet, le point faible c’est le facteur humain. Il est donc recommandé d’investir d’abord dans le management ; si l’on veut que ces outils soient ensuite efficaces et rentables. En d’autres termes, les responsables sont amenés à envisager la gestion de projet comme une ressource stratégique que l’on alloue seulement aux projets sensibles.

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La rédaction