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Les outils de filtrage d’accès au web se lient aux serveurs de cache

Websense, Secure Computing et Webwasher renforcent les fonctions de sécurité des boîtiers de cache. Soit de manière interne, soit par l’adjonction d’un serveur externe.

Le serveur de cache, placé aux portes du système d’information, se pose en véritable agent de sécurité. Pour remplir au mieux ce rôle, il est régulièrement associé à un logiciel de filtrage d’accès au web. Ses propres capacités de filtrage (via des listes d’accès) n’offrent pas la souplesse d’administration et la finesse de catégorisation qu’apportent les spécialistes Websense, Secure Computing ou encore Webwasher (émanation de Siemens). Depuis le début de l’année, les partenariats se sont ainsi multipliés avec les grands du cache : Cisco et Cacheflow embarquent le logiciel de Secure Computing, et Network Appliance celui de Webwasher. Network Appliance s’est aussi associé à Websense pour communiquer via le protocole iCap (Internet Content Adaptation Protocol).Le rapprochement entre les outils de filtrage d’accès au web et les boîtiers de cache est consacré. Néanmoins, deux écoles s’affrontent sur les moyens d’y parvenir. Secure Computing prône l’insertion de son logiciel Smartfilter directement dans le boîtier de cache. Selon José Martinez, directeur général Europe du Sud, “c’est un gage de performance. La vérification de chaque URL via un protocole externe ne peut donner des résultats aussi intéressants.” Un point de vue partagé par Cacheflow, qui propose à la fois des solutions internes et externes.

Des bases d’URL qui ne cessent d’enfler

Pour Websense, ce n’est, en revanche, tout bonnement pas le sens de l’histoire. Son logiciel est certes aujourd’hui commercialisé avec le boîtier de Cacheflow, mais les prochaines versions ne seront proposées que sur des plates-formes indépendantes du boîtier de cache. Un choix que l’éditeur justifie par des raisons de performances. Les bases de données d’URL atteignent couramment 70 Go. Le logiciel lui-même grossit afin de répondre à de nouveaux besoins ?” par exemple, de création de rapports. D’où un risque de pénaliser les temps de réponse du serveur de cache. Network Appliance approuve : pour être performant, le boîtier de cache doit être spécialisé. Toutefois, la présence de deux serveurs alourdit l’administration. Le constructeur a donc choisi d’embarquer l’outil de Webwasher, jugé moins gourmand que celui de Secure Computing.

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Olivier Roberget