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Les opérateurs de BLR n’offrent encore que des services de base

Les opérateurs ne proposent aujourd’hui que l’accès à Internet ou des liaisons louées. Les services à valeur ajoutée, comme les RPV, la visioconférence ou les applications louées, devraient arriver en 2002.

Si les tarifs des premières offres de BLR semblent moins élevés que ceux des solutions existantes, comparer les prix et les services est un véritable casse-tête. En effet, chaque opérateur a adopté une approche différente. FirstMark, par exemple, propose des débits garantis et symétriques, alors qu’Altitude Telecom met en avant ses offres à débits non garantis.Belgacom, de son côté, tire bénéfice du réseau commuté qu’il construit depuis trois ans, et propose des forfaits qui intègrent communications téléphoniques et accès à Internet à débits non garantis (voir tableau).“L’utilisateur doit identifier ses besoins, et notamment savoir si des débits variables peuvent lui suffire, ou s’il lui faut vraiment des débits garantis. En effet, ces derniers sont nettement plus chers que les débits variables, sans être pour autant indispensables pour la majorité des utilisateurs “, estime Karl Desfontaines, consultant chez Analysys.

Le marché de la voix n’est pas encore assez mature

Le marché de la voix, qui n’est pas encore mûr, n’est pas une priorité pour les opérateurs de boucle locale radio, sauf pour Belgacom et Landtel, qui prévoient de l’offrir dès l’ouverture de leurs réseaux, en septembre. Les autres préfèrent attendre l’arrivée de la voix sur IP.“La voix sera à notre catalogue d’ici à la fin de l’année. Mais ce qui nous semble essentiel, c’est de pouvoir offrir des services intégrant la voix, les données et l’image, le tout sur Internet “, explique Thierry Miléo, directeur général de FirstMark en France.Pour le moment, les services proposés sont donc basiques : accès à Internet, liaisons louées et, éventuellement, interconnexion de sites quand ils sont desservis par le même réseau.“Pendant un certain temps, nos services ne seront pas totalement substituables à ceux de France Télécom. La transition ne peut pas se faire brutalement, il faudra plusieurs années “, reconna”t Thierry Miléo.C’est pourquoi, “l’utilisateur doit garder l’oeil ouvert et rechercher l’offre qui correspond le mieux à ses besoins et à son budget dans sa région, sans se focaliser sur la technologie d’accès utilisée. Car ce qui est important, ce ne sont pas les technologies, mais les services “, conclut Karl Desfontaines.

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