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Les nouvelles règles antispam américaines sous la critique

Le code de bonne conduite présenté par l’association du marketing direct américaine a suscité des réactions négatives comme positives parmi les groupements de consommateurs.

Alors que Washington entame une guerre contre le spam, l’association américaine qui regroupe les principales sociétés de marketing direct, la Direct Marketing Association (DMA), a publié un code de bonne conduite pour le marketing par e-mail. Tout membre de la DMA se doit de le respecter, sous peine d’expulsion. Une démarche également choisie par l’équivalent français de la DMA, le Syndicat national de la communication directe.La charte impose entre autres l’identification précise de l’annonceur, avec ses coordonnées, l’objet des e-mails clairement formulé et des explications sur les démarches à effectuer pour ne plus recevoir de publicité.Les associations d’utilisateurs ont diversement réagi au document. Ainsi Junkbusters, un site très actif pour la protection des données personnelles, reproche à la DMA d’avoir choisi l’opt-out, plutôt que l’opt-in. En résumé, les membres de la DMA s’autorisent à envoyer des e-mails aux internautes sans leur consentement préalable (le refus s’effectue a posteriori). Avec l’opt-in, les entreprises doivent obtenir l’autorisation préalable de l’internaute.Une autre association, la Coalition contre les e-mails commerciaux non sollicités ( Cauce) s’est, quant à elle, fortement réjouie de la charte. Elle insiste en particulier sur la menace pesant sur les membres de la DMA ne respectant pas les règles. Elle met en avant également l’obligation nouvelle, pour une entreprise, de prévenir ses clients lorsquelle revend leurs adresses à une autre société.

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Karine Solovieff