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Les .name doivent se faire un nom

Après le .biz et le .info, les préréservations du .name ont officiellement débuté le 15 janvier. Les inscriptions en temps réel sont prévues pour le mois de mai.

Les internautes peuvent préréserver leur nom de domaine et leur adresse de courrier électronique en .name depuis la mi-janvier auprès des revendeurs (registrars) accrédités. Les noms de domaine proposés sont de ” troisième niveau ” et seront donc du type jean.dupont.name.Les homonymes retardataires pourront toujours adopter comme URL : jean2.dupont.name. Dans tous les cas, il faudra justifier de son identité. Le service est également valable pour les pseudonymes (auteur, artiste-peintre, chanteur ou acteur…). La préréservation d’un nom de domaine sera facturée environ 12 euros. L’achat d’un nom de domaine coûte environ 21,5 euros ttc, pour un an, 43 euros pour deux ans et 215 euros pour les dix ans à venir.

Une véritable manne financière

Si elle vise en théorie à satisfaire l’ensemble de demandes, cette démultiplication des possibilités d’enregistrement représente aussi en pratique une formidable manne financière potentielle pour les sociétés chargées de commercialiser ces extensions.Cependant, chez Bookmyname.com, la seule société à commercialiser pour l’instant le .name sur la France, on se veut pragmatique. “Nous avons beaucoup de mal à évaluer la maturité du marché français, détaille l’un des responsables de l’entreprise Gerald Bernard. L’Hexagone nous semble toujours un peu en retrait par rapport à d’autres pays.”De plus, s’il convient parfaitement aux anglophones le .name aura peut-être du mal à séduire le reste des internautes. Pour l’instant, le lancement se fait assez timidement.Les entreprises ne s’intéressent que de très loin à cette nouvelle extension. Ainsi, pour les ” enregistrements défensifs “, une formule qui leur permet de se prémunir en amont des risques doccupation illégale de leur nom de domaine, seules quelques démarches auraient été effectuées sur la France.Et sur le reste de la planète, ils plafonneraient à 1100, avec de grands noms, rompus aux dommages du cybersqatting, comme IBM, Coca-Cola et Sony.

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Philippe Crouzillacq