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Les manettes de jeu à retour de force, comment ça marche ?

Pour l’adepte des jeux vidéo, le principe du retour de force concerne les joysticks, les volants et les pédaliers. Il augmente les sensations physiques ; les amateurs…

Pour l’adepte des jeux vidéo, le principe du retour de force concerne les joysticks, les volants et les pédaliers. Il augmente les sensations physiques ; les amateurs de simulation de vol ou de conduite vivent ainsi une expérience de jeu plus intense.Pour gagner en réalisme, un périphérique à retour de force oppose une résistance physique à un mouvement initié par le joueur. Il simule, par exemple, la dureté de la direction lors de la rotation du volant, celle de la pédale que le joueur enfonce pour doser le freinage et l’accélération. Dans le cas d’un simulateur de vol, le joystick à retour de force sera plus dur à manipuler, de manière à retranscrire l’inertie de l’appareil, et obligera le joueur à forcer comme sur de vraies commandes pour changer de trajectoire.Alors qu’une manette de jeu classique envoie des informations à l’ordinateur ou à la console afin qu’elles soient traduites à l’écran sous forme d’actions, dans le cas du retour de force c’est l’inverse : c’est le jeu vidéo qui contrôle le périphérique. Précisément, le logiciel commande des moteurs électriques logés à l’intérieur du joystick ou du volant. L’utilisation de plusieurs moteurs de différentes dimensions permet d’augmenter la richesse des effets et de doser plus finement le retour de force.Une technique efficace que les développeurs de jeux vidéo doivent prendre en compte dès la conception du jeu. Ils doivent déterminer la nature et la force des effets à reproduire. Le nombre et le type de moteurs variant d’un périphérique à l’autre, établir un profil universel s’avère impossible. C’est la raison pour laquelle on trouve généralement des options de réglages du retour de force dans la plupart des jeux qui le prennent en charge

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Cyril Valent