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Les logiciels de sauvegarde en réseau soulagent l’entreprise

Les derniers logiciels de sauvegarde et de restauration facilitent la tâche du service informatique. Même si leur administration présente encore quelques faiblesses.

Un système de sauvegarde complet est lourd à installer et demande beaucoup de rigueur. C’est un projet qu’il faut perpétuellement ajuster.” François Beauduin, responsable des infrastructures informatiques de Lectra Systèmes, est bien placé pour le savoir, puisqu’il a supervisé toute la réorganisation de la politique de sauvegarde de l’entreprise. Néanmoins, ce travail a été facilité par le logiciel de sauvegarde en réseau NetBackup de Veritas.Comme tous les outils de ce type, NetBackup offre une gestion centralisée des réplications et des périphériques de stockage (lecteurs, bibliothèques), tout en intégrant des plates-formes hétérogènes. “Il gère Unix et Windows NT de manière transparente, ce qui évite d’avoir recours à des compétences techniques spécifiques pour les opérations de restauration “, précise le responsable. NetBackup a été installé sur un serveur dédié secondé par une machine de secours distante, également reliée aux périphériques de stockage. Les serveurs à protéger sont équipés de clients NetBackup (agents spécifiques Unix ou Windows NT). Lectra Systèmes a opté pour une sauvegarde quotidienne incrémentale – qui ne prend en compte que les évolutions du système depuis la sauvegarde précédente -, en plus d’une réplication totale tous les week-ends.

L’administration peut encore être améliorée

En ce qui concerne l’administration, les logiciels de sauvegarde en réseau semblent avoir gagné en convivialité, à quelques détails près. “L’interface de Time Navigator de Quadratec est plutôt intuitive, affirme Louis Lafranceschina, administrateur système du Dauphiné Libéré. Le paramétrage du calendrier des sauvegardes ou la définition des répertoires à répliquer sont simples à réaliser. Une navigation temporelle permet, en outre, de repérer très rapidement le fichier de sauvegarde approprié en cas de besoin. On peut juste reprocher au produit une remontée d’alerte trop succincte [un système plus efficace a dû être développé en interne, Ndlr], et sa base de données propriétaire qui nous empêche de bien comprendre son mécanisme.” Chez Lectra Systèmes, on apprécie l’interface arborescente de NetBackup, qui simplifie les procédures de restauration, mais on regrette la lourdeur des commandes de gestion des bandes ainsi que les faiblesses du reporting : “Si un problème survient, une fenêtre affiche ” Network error ” à l’écran. Ce qui ne nous aide pas vraiment à repérer l’origine du problème “, ironise François Beauduin.Si quelques faiblesses peuvent être tolérées sur les fonctions d’administration, les processus de restauration ne laissent pas droit à l’erreur : “Nous avons établi différentes procédures de restauration pour être prêts à tout. Nous avons en réserve plusieurs disques, un par type de machine, avec un système d’exploitation minimal et un client Time Navigator. D’après nos tests, un serveur moyen peut être remonté en deux heures en partant d’une machine vierge “, affirme Louis Lafranceschina.Le type de périphérique de stockage tient aussi une place importante au sein du système de sauvegarde : “Sur les conseils de Quadratec, nous nous sommes équipés de deux lecteurs DLT et d’une bibliothèque centralisée StorageTek 7430 de vingt cartouches, extensibles à trente, souligne Louis Lafranceschina. Il faut bien dimensionner sa bibliothèque de stockage et anticiper son évolution.”
“Il faut savoir que les extensions de robotique qui pilotent les bibliothèques sont particulièrement coûteuses “, glisse enfin François Beauduin.

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JULIE DE MESLON