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Les logiciels

Simplicité d’utilisation, richesse des fonctions, présence d’un assistant, qualité du montage final… pour obtenir la meilleure appréciation, les différents programmes devaient rassembler de nombreux atouts.

1er : Studio Plus version 10 Titanium Edition

La version 10 de Studio Plus corrige les imperfections des précédentes. On a enfin affaire à un outil fiable et exempt de bogues. En outre, cette version propose davantage d’effets et transitions gratuits. Tout cela fait de
Studio Plus 10 un logiciel complet et simple à utiliser, tant pour la capture ?” avec la reconnaissance des matériels d’acquisition et des scènes ?”, que pour le montage.Tout se fait par glisser-déposer des éléments à insérer dans une frise temporelle, que ce soit les vidéos, les images, les effets, etc. L’insertion d’une image dans une autre est possible via un fond vert, et on
dispose d’un module très simple pour créer des menus animés. Simple et permettant de créer des productions irréprochables, le logiciel de Pinnacle a le mérite de rendre le montage perfectionné accessible à tous.

2e : VideoStudio 10

Simple et complet : voilà comment on peut qualifier cette dixième version de VideoStudio. Simple car on peut automatiser la création d’un DVD à partir d’un film, ou bénéficier de l’aide de nombreux
assistants pour faire du montage manuel en profitant d’un large choix d’effets, de titres, de transitions, etc. De plus, l’interface de montage, qui peut sembler austère au premier abord, se révèle facile à comprendre et à
utiliser.VideoStudio 10 est un logiciel complet : incrustation d’une scène dans une autre à l’aide d’un fond vert ; table de montage précise ; outils pour améliorer la netteté ou les couleurs, rien ne
manque. Même pas la fonction de création de DVD-Vidéo, bien que ce module soit un peu sommaire et moins riche en options que celui de ses concurrents.

3e : Video Deluxe 2006 Plus

Si vous recherchez un logiciel de montage vidéo vraiment pointu, en voici un ! Il permet de travailler sur huit pistes pour mélanger fichiers vidéo et audio, images des titres et transitions, avec en prime différents effets
pour donner un aspect particulier à sa production. Conséquence de cette débauche, le logiciel est un peu complexe à prendre en main, et il faut souvent se plonger dans la notice, même pour des opérations simples.Néanmoins, certaines tâches sont présentées à l’aide d’assistants afin de vous guider. Pour les novices, le logiciel propose une fonction de montage tout automatique, où il se charge de couper, arranger et mélanger
sons et images. Enfin, le nombre de titres, effets, musiques de fond, transitions et menus est tout bonnement impressionnant.

4e : PowerDVD Montage Video 5

Bien que plus connu pour son logiciel de lecture de DVD que pour ses outils de montage, Cyberlink propose un logiciel simple et performant. Le montage se crée par simple glisser-déposer des éléments sur les six pistes, dont deux
sont réservées à l’image et offrent la possibilité d’incruster une miniature dans une première vidéo. PowerDVD gère de nombreux formats vidéo, tant en entrée qu’en sortie, et dispose d’une large palette de fonctions. Le
montage peut être automatisé, ou réalisé en manuel afin obtenir des films plus personnels.Nous avons regretté que l’éditeur soit aussi chiche en effets, et, encore plus frustrant, que le module permettant d’affecter aléatoirement des musiques impose d’acheter en ligne les morceaux utilisés. Cela dit,
on peut utiliser ses propres musiques.

5e : Adobe Premiere Elements 2.0

Le logiciel des débutants, mais pas seulement : c’est le credo de Premiere Elements 2.0. Ici, toutes les actions sont détaillées et expliquées précisément. De plus, des assistants indiquent les tâches possibles et le
mode opératoire à suivre. Si bien qu’en moins de dix minutes, on peut avoir réalisé une vidéo dans son intégralité. Pourvu que l’on se plonge un peu dans les sous-menus des fonctions, on découvre une grande richesse de réglages pour
chacun des effets, transitions ou musique à appliquer.Autre point positif, les formats de fichiers pris en charge tant en entrée qu’en sortie sont nombreux. Le module d’acquisition, lui, présente encore des ratés, nos essais avec un caméscope Canon s’étant soldés
par la non-reconnaissance de notre matériel.

6e : 1,2,3 Vidéo !

Avec son interface austère et ses modules séparés pour le montage et l’édition de DVD, on pourrait croire 1, 2, 3 Vidéo! un peu en dessous de ses concurrents. Il n’en est rien. Pas très facile à prendre en main, il est
néanmoins très complet. On peut couper, lier, modifier ou transformer finement des séquences avant de les insérer dans la production finale. Puis, on dispose d’autant de transitions et d’effets spéciaux à appliquer qu’avec les
autres logiciels, même si celles-ci ne sont pas les plus spectaculaires.Les formats vidéo pris en charge ne sont pas très nombreux et, surtout, le temps de production d’un film est de deux à trois fois plus long qu’avec les autres logiciels. Pour la création de menus et la gravure de DVD,
on utilise un second logiciel livré, qui se révèle simple et performant.

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Vincent Birebent