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Les jeunes pousses plébiscitent le capital développement

Lever très rapidement un maximum de fonds n’étant plus de mise, les start-up gèrent au plus près leurs dépenses. Les sites établis trouvent plus facilement de l’argent, notamment auprès des sociétés de capital développement.

Consacrée au commerce électronique français, l’étude menée par Ernst & Young révèle que les stratégies de financement des jeunes entreprises ne se résument plus à lever un maximum de fonds en un minimum de temps. Conscientes des délais de plus en plus longs et des montants moins importants, elles gèrent désormais au plus près leurs dépenses. Si 60 % de ces start-up espèrent une nouvelle levée de fonds entre 6 mois et un an, elles estiment en revanche qu’elles pourront tenir sans nouvel apport financier pendant une année.Par ailleurs, l’analyse du type des investisseurs montre que les sociétés de capital développement sont aujourd’hui plus sollicitées que les business angels et les capitaux-risqueurs, fortement représentés en 1999 et 2000. Leur principal cible étant les sites déjà bien établis.À noter, enfin, que l’IPO (entrée en Bourse) ne constitue plus l’unique façon d’accroître son capital, contrairement aux deux années précédentes. Seules 7 % des entreprises envisagent en effet de faire appel au marché boursier.

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Juliette Fauchet