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Les investisseurs aux petits soins avec Medisite

Le portail médical Medisite assure sa croissance grâce aux 102 millions de francs que lui apportent quatre fonds d’investissements. Une somme qui permet à la start-up de voir l’avenir avec plus de sérénité.

Lancé en février 2000, Medisite lève 102 millions de francs à l’issue de son second tour de table. Apax Partners, qui avait déjà investi 22 millions de francs dans la société en novembre dernier, ainsi qu’ING Barings, Peschel Industrie et la Société générale Asset Management (SGAM) accordent ainsi leur confiance à ce portail médical à destination des particuliers et des professionnels.Après sept mois d’activité, le site enregistre 800 000 pages vues, dont 600 000 de la part de particuliers.Medisite peut désormais s’attacher à rattraper le retard accumulé ces derniers mois. “Selon nos prévisions de début d’année, nous devrions déjà être en Bourse, assure Stéphanie Marc, directrice générale de Medisite. Nous repoussons cette échéance au premier semestre 2001, puis nous débuterons notre croissance européenne, à moins d’une opportunité de rachat intéressante.”A la décharge de Medisite, l’effondrement boursier de ces derniers mois, et la récente liquidation judiciaire de Medimania, après l’échec d’une levée de fonds de plus de 20 millions de francs, n’ont certainement pas rassuré les investisseurs privés. Et c’est en recentrant ses activités sur la France que Medisite va entamer plus sérieusement son bras de fer avec Atmedica, le portail médical de Havas (éditeur de 01net.).Pour autant, la start-up ne tombera pas dans la démesure promotionnelle. 10 millions de francs, seulement, seront dépensés en communication d’ici à mai 2001. En fait, c’est dans le recrutement et le développement de ses services que vont se concentrer les investissements de Medisite. Rien d’exceptionnel, néanmoins : de quarante-cinq salariés à l’heure actuelle, les effectifs devraient passer à près de soixante personnes en fin d’année. Car, comme aime à le dire Stéphanie Marc : “Avec cette somme, nous pourrions tenir cinq ans sans même réaliser 1 franc de chiffre d’affaires.”

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Frantz Grenier