Passer au contenu

Les internautes vont bientôt pouvoir collaborer avec le ministère de l’Intérieur

La plate-forme de signalement des infractions, crimes et délits devrait être inaugurée avant la mi-décembre par Michèle Alliot-Marie.

Pour l’heure, son nom de code est Pharos (pour ‘ plate-forme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements ‘). Avant la fin de l’année, cet outil de signalement ouvert au grand
public prendra ses quartiers à l’adresse suivante :
www.internet-signalement.gouv.fr.Pour les pouvoirs publics il s’agit d’élargir à l’ensemble des infractions, crimes et délits (escroqueries, incitation à la haine raciale, propagande du terrorisme) commis sur Internet, ce qui n’est aujourd’hui qu’un site de signalement
des sites à caractère pédopornographique, dépendant de l’OCLCTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication).Depuis sa création, ce dispositif a permis de traiter 15 000 signalements, dont 308 ont été transmis aux services de police, de gendarmerie et des douanes, a rappelé le 14 février 2008, la ministre de l’Intérieur,
Michèle Alliot-Marie. 1 552 signalements ont, eux, fait l’objet d’une redirection vers Interpol.

Une plate-forme de signalement dans tous les Etats membres de l’UE

Avec le lancement officiel de Pharos à la mi-décembre, la France apportera sa contribution à un tout nouveau
dispositif européen de lutte contre la cybercriminalité, dont le principe a été acté le 24 octobre dernier, à Luxembourg, à
l’occasion d’un conseil des ministres de la Justice et des Affaires intérieures.Sous l’impulsion de Michèle Alliot-Marie (la France étant présidente de l’Union européenne jusqu’à la fin de l’année), les pays ont décidé de la création à l’échelle continentale, c’est-à-dire auprès d’Europol à La Haye, d’une
plate-forme de collaboration et d’échange des données entre les Etats membres pour lutter contre la cybercriminalité. L’ensemble des pays de l’UE ont pris l’engagement de mettre en place à l’échelle nationale une plate-forme de signalement publique,
semi-publique ou privée, précise le ministère de l’Intérieur.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Philippe Crouzillacq