Passer au contenu

Les informaticiens heureux existent, j’en ai rencontré au moins un

Le climat de l’emploi informatique est peu brillant. Pourtant, certains y évoluent avec bonheur. A condition d’être dans un secteur porteur et d’aimer communiquer.

‘ Aujourd’hui, je m’en tire bien. Et j’aime ce que je fais, même si j’ai parfois du mal à gérer mes priorités. ‘ Si cette jeune femme chef de projets ne sait de
quoi sera fait demain ?” puisque tout bouge dans les services ?”, elle manifeste néanmoins un réel intérêt pour son travail. Voilà qui est encourageant dans le climat actuel, tendu, marqué par les mouvements de grève et la
crainte des délocalisations.Certes, cette personne a su trouver le bon créneau, puisqu’elle travaille dans le domaine du décisionnel, une niche en plein développement. Les entreprises sont, en effet, friandes de ces outils qui leur permettent de lire
facilement et agréablement les informations tirées de leurs multiples bases de données. Qu’il s’agisse des ressources humaines, de la finance, de la comptabilité, de l’emploi des stocks ou des ventes.Il y a donc là des opportunités d’emploi pour les chefs de projets, développeurs, architectes et consultants. C’est aussi un métier à multiples facettes, car il permet à l’informaticien de travailler à proximité des
utilisateurs. Tout en restant au fait des nouvelles versions que les éditeurs ne cessent de proposer pour faire évoluer leurs produits.De plus, conscientes de l’enjeu de l’appropriation des techniques par leurs salariés, les sociétés du secteur ne lésinent pas sur les formations. Les compétences restent ainsi en phase avec les dernières évolutions.Autre sujet de satisfaction pour cette personne : l’usage d’un extranet maison, qui permet d’échanger des informations entre consultants et chefs de projets, surtout lorsqu’ils travaillent sur des outils
techniques identiques. Et une base de connaissances commune permet de consulter les astuces et les façons de contourner de bugs. Personne n’hésite à y placer des documentations sur les produits ou solutions mis en place, et ce afin de rendre
service à ses collègues.Et la jeune chef de projets d’ajouter : ce partage d’informations se pratique de façon naturelle et volontaire. Les informaticiens se sont en effet rendu compte que tous avaient à y gagner.


Qui a dit qu’ils ne communiquaient pas ?* Rédactrice en chef adjointe de 01 InformatiqueProchaine chronique lundi 13 juin

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Anne-Françoise Mares*