Passer au contenu

Les informaticiens, en majorité mutés par leur entreprise ou embauchés dans une grande société

Une étude du consulat de France à San Francisco: souvent arrivés par curiosité, les Français de la Silicon Valley ont su faire évoluer leur vie professionnelle, en s’adaptant notamment aux réseaux américains.

La Californie, c’est magique, dit Serge Soudoplatoff, chercheur en reconnaissance vocale et cofondateur de High Deal, une spin off de France Télécom installée là-bas. Mais la magie a ses limites lorsqu’on fait les comptes à la sortie. En Europe, dit-il, c’est la preuve par l’idée. Ici, c’est par la livraison du produit. “Venu pour dix-huit mois, il s’est adapté, comme le quart des interviewés de l’étude. Cette dernière a en effet permis de dresser leur profil type, selon la taille de leur société et le temps passé dans la baie. Hormis les étudiants, le ” gros des troupes ” est présent depuis peu et embauché ou muté par une grande société comme HP. Les réseaux d’entraide très efficaces font la force de la Silicon Valley. Mais les Français n’y sont pas les plus actifs, malgré des tentatives non institutionnelles de les regrouper.Peu à peu, leurs postes sont toutefois plus élevés. Ils s’éloignent de la colonie pour rejoindre les réseaux américains et adhérer à la culture de l’entreprise. Puis, il y a les ” aventuriers ” qui n’ont pas encore réussi, et les ” modèles à imiter ” qui jouissent d’une notoriété et dirigent parfois une start up. Cette typologie, assez peu précise, montre leur évolution dynamique dans la baie. Elle ne semble pas remise en cause par la récession. Mais le retour en France est toujours latent pour la plupart.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction