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Les imprimantes multifonctions s’utilisent en monoposte

Associant fax, imprimante, photocopieuse et scanner, les multifonctions se révèlent efficaces pour une utilisation occasionnelle. En général, une seule fonction est exploitée couramment.

Depuis plus d’un an maintenant, les constructeurs proposent sur le marché des périphériques multifonctions intégrant une imprimante, un fax, un scanner et un photocopieur. Les prix en baisse et les progrès de la qualité d’impression et de numérisation (lire DM&R n?’ 441, page 39) rendent ces appareils de plus en plus attrayants. Impression à jet d’encre, laser ou même thermique ; fax à 9 600 bit/s ou à 33 600 bit/s, scanner à plat ou à défilement, avec ou sans reconnaissance optique de caractères (OCR)…, toutes les techniques sont disponibles pour peu que l’on y mette le prix. Ainsi, les imprimantes-photocopieurs-télécopieurs à technologie laser comme le FAX L350 de Canon ou le MFC-9850 de Brother, coûtent respectivement 8 490 F ht (1 294 ?) et 7 990 F ht (1 218?), et ce, sans fonction de numérisation.

Une fonction de télécopie lente

Dans le clan des utilisateurs, la satisfaction est au rendez-vous. “C’est un bon produit, pour un prix relativement modique”, remarque Anette van de Loo, assistante de direction aux Éditions Au Fil du Temps, utilisatrice du MultiPASS C80 de Canon (lire encadré). Cependant, l’utilisation de toutes les options reste occasionnelle, les possesseurs de ce type d’appareils n’exploitant, en général, qu’une seule de ses fonctions. Il semble qu’ils ne soient, par exemple, que très peu utilisés pour photocopier des documents. “Je fais quelques copies de temps en temps, mais en mode multifonction la MultiPASS est plus lente que notre photocopieuse et elle consomme plus d’encre”, remarque Anette van de Loo. “Effectivement, la fonction photocopie de notre MFC-760 de Brother est assez lente, de plus nous ne pouvons copier que des pages au format A4, confirme Maurice Benghozi, architecte d’intérieur et directeur de Tech Déco. L’impression me semble de moins bonne qualité qu’avec notre ancienne imprimante à jet d’encre Epson. Mais les tests d’impression couleur en haute définition que nous avons effectués étaient néanmoins satisfaisants”, poursuit l’architecte d’intérieur. Le choix de l’appareil se fait donc, avant tout, en fonction de l’utilisation principale prévue. Mieux vaut prendre une imprimante multifonction performante sur un point particulier que médiocre sur l’ensemble des fonctions, même si les performances globales de la majorité des appareils sont assez bonnes. Ainsi, pour une utilisation en imprimante, la qualité d’impression, la rapidité, la technologie utilisée seront privilégiées. “Nous avons choisi notre multifonction pour ses qualités de télécopieur, aussi performantes que celles d’un fax classique”, souligne, pour sa part, Maurice Benghozi (lire encadré). Le coût des consommables avec, par exemple, l’indépendance de chacune des cartouches d’encre doit aussi être pris en compte. Comme pour les imprimantes monofonctions, on notera que l’utilisation des multifonctions à laser est plus économique bien qu’elles soient plus chères à l’achat que les imprimantes à jet d’encre. Quant à l’ergonomie, l’encombrement réduit de l’appareil séduit les utilisateurs. “J’apprécie particulièrement le plateau de la Brother qui nous permet de numériser ou de photocopier les documents à plat”, note Maurice Benghozi. Si la facilité d’installation et d’utilisation est plébiscitée par nos témoins, les imprimantes multifonctions ne sont ici utilisées qu’en monoposte. Celles-ci ne permettent pas toutes l’utilisation en réseau et, quand elle est possible, le serveur d’impression n’est pas toujours intégré.

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STÉPHANIE RENAULT