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Les imprimantes à jet d’encre offrent la qualité photographique

Le japonais Canon lance une nouvelle génération d’imprimantes à bulle et à jet d’encre. Une technologie novatrice permet de restituer le grain d’une photographie, d’une qualité qui se situe en dessous du seuil de perception de l’?”il.

Les imprimantes réseaux à jet d’encre ont du succès. Le coût de leurs cousines laser restant prohibitif, les entreprises se tournent vers les technologies à bulle ou à jet d’encre. Aussi les constructeurs rivalisent-ils d’ingéniosité pour offrir la qualité photographique à leurs imprimantes à jet d’encre. Ainsi, Hewlett-Packard propose sa technologie PhotoREt III, qui fait se chevaucher les points de couleur et permet de multiplier les nuances par l’augmentation du nombre de buses. Epson a étendu le nombre de cartouches d’encre à six, et a fait varier la taille des points. De son côté, Canon a porté le nombre des têtes d’impression à six et a mis au point la Microfine Droplet Technology. D’une résolution réelle de 1 200 5 1 200 ppp (points par pouce), elle procure une définition visuelle de 1 800 5 1 800 ppp.

Rapide, peu gourmande et de meilleure qualité

La nouvelle imprimante de Canon, la BJC-8200 Photo, est construite autour de la Microfine Droplet Technology. Très rapide grâce à la présence de ses 1 536 buses et à l’impression couleur en deux passes bidirectionnelles (3 minutes pour un A4 en mode photo qualité maximale), la BJC-8200 Photo est exceptionnellement silencieuse (37 dB). L’autre intérêt des imprimantes Canon résiderait dans le fait qu’elles seraient économiques, du fait de la conception particulière des têtes d’impression. Elles reçoivent, en effet, des réservoirs d’encre séparés que l’on peut remplacer à tout moment, sans précaution particulière. On constate, par ailleurs, une forte demande d’imprimantes acceptant le format A3. Les services de comptabilité et de gestion, les cabinets d’architectes et les bureaux d’études, sans oublier les studios graphiques, comptent parmi les principaux utilisateurs de ces périphériques. Le lancement, en février prochain, de la BJC-6500 répondra à ces attentes. Fonctionnant aux formats A3 et A4 à bords perdus, cette imprimante bénéficie de la Drop Modulation Technology, qui autorise une variation du diamètre des gouttelettes d’encre. Elle est dotée de deux têtes d’impression séparées : une première, de trois couleurs, à 144 buses ; et une autre recevant une cartouche d’encre pigmentée noire. En configuration photo, cette tête reçoit trois réservoirs d’encre couleur de densité réduite au tiers. Canon est resté fidèle à ses réservoirs d’encre séparés. Elle imprime en couleurs à 6 ppm (pages par minute) avec une résolution de 1 440 5 720 ppp. Les BJC-8200 et les BJC-6500 sont munis d’interfaces USB (Universal serial bus) et parallèles, et s’adressent aux utilisateurs Windows et Mac OS. Ces produits disposent de têtes scanner. En outre, la BJC-6500 est partageable en réseau, via un boîtier Axis 140 BJC, disponible en option.

Des innovations aussi pour le grand public

Les autres nouveautés touchent le marché domestique, avec la BJC-3000, qui prend la suite de la BJC-6000 ; celui des utilisateurs itinérants, avec le modèle portable BJC-85 ; et, enfin, celui des scanners, avec le CanScan FB-630 UI, scanner ultracompact, à l’esthétique iMac, d’une résolution de 600 5 1 200 ppp. Mais, les imprimantes laser ne sont pas en reste. Ainsi, Hewlett-Packard lance la LBP-1000, autorisant une impression de 10 ppm au format A4, d’une résolution de 1 200 5 1 200 ppp avec lissage automatique de l’image. Cette imprimante prend en compte le langage PCL6 et le langage PostScript 3, d’Adobe.

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André Eymard