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Les grands titres de l’été en un clic

Le calme de l’été est propice aux grandes décisions. Et celui de 2002 n’a pas été une exception. Retrouvez en un clic les grands titres de l’actualité, de Vivendi à Hourtin en passant par le passage à la facturation à la seconde des
opérateurs mobiles.

La saga Vivendi

Le premier des grands patrons à partir en vacances fut Jean-Marie Messier ! C’est le 2 juillet que prend fin la saga Vivendi-J6M avec
la démission du plus médiatisé des patrons du CAC 40. Mais départ de Jean-Marie Messier ne sauve pas pour autant Vivendi. Le deuxième groupe mondial de communication doit encore subir
les approximations de son nouveau PDG, Jean-René Fourtou, qui font tomber l’action à son plus bas historique.A lire :



Vivendi : la messe est dite pour J6M.com



Vivendi au régime sec

La crise des télécoms empire

Les aléas de Vivendi, géant de la communication, ne sauraient escamoter
le durcissement de la crise des télécoms. Signe qui ne trompe pas :
la faillite de WorldCom, numéro 2 mondial des télécoms, frappe les esprits. A l’origine de sa chute, des comptes truqués depuis près de deux ans qui ont permis de masquer des pertes vertigineuses.


Autre rêve de l’ère Internet qui s’effondre, la fin du joint-venture KPNQwest. Les opérateurs Internet
s’arrachent les clients abandonnés de l’ISP professionnel. Pour ne pas prendre le même chemin que WorldCom, la maison mère,
Qwest, vend les bijoux de famille.A lire :



Télécoms : 450 milliards d’euros en fumée



WorldCom entraîné vers le fond par le poids de sa dette



Opérateurs en faillite : que deviennent les clients orphelins ?



Qwest vend ses bijoux de famille pour survivre

La facturation à la seconde

Les problèmes des opérateurs télécoms sont multiples. L’un d’entre eux consiste à maintenir un revenu par abonné élevé. Pour ce faire, il faut ménager la chèvre et le chou : les convertir à de nouveaux services et fidéliser les anciens
abonnés. Pour les opérateurs mobiles français, l’été 2002 sera marqué par le passage de la tarification à la seconde. Tout d’abord SFR qui, au mois de juillet, annonce la facturation à la seconde, mais reste le seul à conserver la première minute
indivisible. Un mois plus tard, le premier d’entre eux, Orange, trouve le moyen de surfacturer les appels vers les autres opérateurs. C’est le petit dernier et challenger, Bouygues, qui finalement emportera la palme de la transparence.A lire :



Les opérateurs mobiles perdent en justice



SFR adopte enfin le paiement à la seconde



Orange : les secondes qui fâchent



Facturation à la seconde : Bouygues vire en tête

Les antennes-relais au coeur de la polémique

Si les abonnés au téléphone mobile veulent être facturés au juste prix, ils craignent aussi d’être victimes de la prolifération des antennes-relais. En la matière, la ville de Paris souhaite aller plus loin que les autres grandes
agglomérations. Après
la bataille de la rue Planchat,
la capitale fait pression sur les opérateurs pour qu’ils disent tout des implantations des antennes-relais et de leurs puissances d’émission. La polémique ne fait que commencer…A lire :



La rue Planchat dit non aux antennes-relais d’Orange



Antennes-relais : la mairie de Paris fait pression sur les opérateurs

Les nouveaux forfaits Internet

Côté accès Internet, c’est le retour des offres illimitées. Tiscali, l’italien,
relance une offre illimitée début août et pousse
AOL à le suivre. Wanadoo se veut plus sage et se contente de rendre plus accessible son
forfait 100 heures. Ce dernier espère sans doute conforter son avance sur la concurrence en renforçant son offre ADSL d’une offre à moyen débit. Mais dans le domaine de
l’ADSL à bas prix, c’est
NC Numéricâble qui frappe le premier dès les premiers jours de juillet.A lire :



Tiscali remet l’illimité au goût du jour



AOL ouvre son forfait illimité



Wanadoo baisse de 20 % le forfait 100 heures



Branle-bas de combat autour des offres ADSL



Nouveau forfait moyen débit pour NC Numéricâble

Les internautes, leurs droits et devoirs

Sur la Toile, on craint pour la liberté. La liberté d’expression, tout d’abord, mise à mal par les procès à répétition intentés contre les forums non modérés jugés diffamatoires.
Une enquête de 01net. auprès de juristes et d’experts le confirme : les forums non modérés pourraient disparaître. La liberté de naviguer anonymement ensuite. Depuis le 11 septembre,
une série de lois exige des FAI qu’ils conservent les données de connexion pour satisfaire aux exigences des enquêtes de police. La liberté tout court, enfin, puisque ces données sont
également un moyen de
surveiller les faits et gestes des internautes.Le nouveau gouvernement n’a décidément pas fait d’Internet une priorité comme en témoigne la 23e Université d’été de la communication qui se tenait à Hourtin. Le ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon, a
cantonné son intervention à son domaine réservé : les musées et le site de son ministère.A lire :



Forums : les experts juridiques confirment les risques



L’Europe veut allonger le délai de conservation des données



La FIL : pour que les libertés ne deviennent pas virtuelles
Hourtin interroge les ” Futurs ” de la société de l’information

La taxe sur les disques durs intégrés est tombée

Ça y est, elle est tombée. La taxe – tant décriée – sur les disques durs intégrés dans les appareils audiovisuels numériques (magnétoscopes, chaînes hi-fi…), au titre de la copie privée, est entrée en vigueur le 27 juillet. Les
appareils informatiques ne sont pas encore concernés, mais ils finiront probablement par l’être. La taxe s’élèvera de 8 à 15 euros, selon le type de produit.A lire :- Dossier spécial – Copie privée : la rémunération sur les disques durs intégrés enfin fixée





Les nouvelles taxes publiées au Journal officiel

L’actualité informatique

L’actualité informatique n’a pas manqué de relief cet été : après un calme quasiment plat, début juillet, l’industrie s’est déchaînée à la fin du mois. IBM, non content de figurer en tête du secteur des services informatiques via son
entité IBM Global Services, veut être présente dans le cercle très fermé du conseil et rachète PwC le 31 juillet. Microsoft, de son côté, donne d’une main et reprend de l’autre. Alors que l’éditeur met en place, comme il l’avait annoncé, sa très
impopulaire tarification logicielle (Software Assurance) le 2 août, il proclame l’ouverture d’une partie du code source de Windows afin de satisfaire l’accord passé avec le gouvernement américain. Il fait bien. Car, face à lui, Linux poursuit son
opération de séduction auprès des entreprises et Apple renforce son offre serveurs.A lire :



IBM rachète PwC Consulting pour seulement 3,5 milliards de dollars



Avec ” Software Assurance “, Microsoft sassure des revenus récurrents


– Microsoft ouvre Windows



Linux se standardise pour séduire les entreprises



Apple enrichit son OS serveur

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David Prudhomme