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Les fleuristes en ligne voient la vie en rose

En conjuguant commerce de proximité et service en ligne, la vente de fleurs sur Internet reste une valeur sûre du B-to-C. Un marché toujours dominé par les grandes ” chaînes de transmission florale ” où les jeunes pousses ont aussi un rôle à jouer.

A l’image de la start-up new-yorkaise 1-800-flowers.com, qui vient de publier des bénéfices pour son dernier trimestre, la plupart des jeunes pousses françaises du secteur devraient bientôt afficher un résultat d’exploitation positif.Mais sur ce marché, la palme revient en grande partie aux ” chaînes de transmission florale ” traditionnelles, moins tributaires des aléas de la Net-économie.” Notre site Web est une présence complémentaire qui ne change pas notre métier. Tous les bouquets livrés sont confectionnés par les fleuristes de notre réseau “, indique-t-on chez Interflora France.Avec 62 000 commandes passées en ligne en l’an 2000, Internet ne représente encore que 3 % du volume d’activité de la société.Sur ce même segment, Floritel, une société marseillaise, fondée en 1988, a déjà réalisé 5,8 millions de francs de chiffre d’affaires au premier semestre 2001, via son site Internet.Autre acteur important du marché, le groupe Aquarelle se refuse à communiquer sur son chiffre d’affaires, mais affiche 90 000 bouquets commandés en ligne en 2000.La société, qui avait effectué une levée de fonds de 175 millions de francs, pour développer également son réseau de magasins, réalise aujourd’hui 40 % de ses ventes sur Internet.Les Français sont en effet de plus en nombreux à choisir leurs bouquets en ligne, pour des achats allant de 220 à 320 francs en moyenne selon les sites.Mais le commerce de fleurs sur Internet n’attire pas uniquement les grands réseaux du “click and mortar”. Le marché est aujourd’hui suffisamment ouvert pour accueillir pêle-mêle, des petites PME, comme le Bouquet Nantais (créé en 1990), qui n’ont jamais eu à connaître le cycle des levées de fonds à répétition ou des start-up, “pure player” de la Net-économie.Pour ces dernières, toujours tributaires du capital-risque, le salut semble passer par un positionnement très marqué ou de solides partenariats.Il en est ainsi du site Plantes et Jardins qui, en travaillant avec des pépinièristes spécialisés et avec une activité plus modeste de 1000 commandes par mois, devrait atteindre son point d’équilibre au début 2002,Un autre site, BeBloom, un ” fleuriste designer “, construit également son développement sur des partenariats avec les grands portails du Web, comme Yahoo!, Wanadoo, AOL, et Lycos.









































































































































































 
       Commandes via Internet     Chiffre d’affaires Internet (millions de francs)     Part du chiffre daffaires Internet     Panier moyen (francs)   
                     
   Interflora     62000     18,7 (premier semestre 2001)     0,03     300 à 320   
 
   Aquarelle     90000     NC     0,4     270   
                     
   Floritel     NC     5,8 (premier semestre 2001)     0,2     270   
                     
   Bebloom     30000     7 (prévisionnel 2001)     1     220 à 240   
                     
   Plantes et Jardins     15000     4,5 (prévisionnel 2001)     1     270   
                     
   Le Bouquet Nantais     9000     2 (prévisionnel 2001)     0,3     230   
 

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Philippe Crouzillacq