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Les fabricants chassent les surcoûts d’impression

HP et Lexmark proposent aux grands comptes de réduire leurs coûts d’impression. Cela inclut des activités de conseil et de déploiement de matériels multimarques. La ma”trise des impressions en environnement IBM est un point de passage obligé.

Les clients se soucient trop peu de leurs coûts d’impression. En fait, personne chez eux n’est vraiment à même de les ma”triser.” Ce constat unanimement dressé par les fabricants d’imprimantes les a récemment poussés à proposer de nouveaux services, ciblant la réduction des coûts d’impression. HP et Lexmark sont parmi les plus avancés dans ce domaine. Le premier vient à peine de lancer son offre, quand le second a une antériorité de deux ans dans le domaine. Leur approche est similaire, et elle se décline en plusieurs volets.
Tout d’abord, vient la phase d’audit : les consultants s’immergent chez le client et mènent une chasse aux coûts. Ils étudient l’architecture réseaux mise en place, enregistrent les flux d’impression émanant de toutes les machines (imprimantes, copieurs, fax), ou encore organisent des entretiens avec les utilisateurs pour conna”tre leurs usages (achat de consommables, utilisation de l’impression). Puis, à l’issue de l’audit, les intervenants proposent des solutions aussi bien logicielles, matérielles qu’architecturales. Point crucial : pour couvrir les besoins spécifiques des entreprises, le matériel proposé par HP et Lexmark est multimarque. Ce qui différencie leur approche de celle retenue par d’autres ténors de l’impression, tels Epson, Canon et Xerox.
La réduction des coûts d’impression passe également par une meilleure gestion des éditions (output management) – en particulier en provenance des progiciels de gestion intégrés (PGI). C’est pourquoi HP a acquis en mai dernier Dazel, un éditeur américain spécialisé dans la mise en forme des éditions depuis le PGI R/3 de SAP. Mais le constructeur se dit aussi capable de ma”triser les impressions depuis les PGI d’Oracle, de Baan et de PeopleSoft. De son côté, Lexmark mise non seulement sur des compétences R/3 – suite à un partenariat conclu avec SAP l’année dernière -, mais aussi sur le support du PGI de J. D. Edwards, un progiciel disponible au départ sur l’AS/400 d’IBM.
Le monde IBM est d’ailleurs un autre cheval de bataille de HP et Lexmark. L’idée d’imprimer sur du matériel bureautique des données émanant de mainframes est encore récente. HP a multiplié les partenariats dans ce sens : avec iData et MPI, deux fabricants de cartes et, plus récemment, avec LRS, dont les logiciels permettent la conversion des flux IPDS en PCL. Lexmark développe de son côté en interne un savoir-faire (cartes et logiciels) identique.
Le point d’orgue de l’offre des deux constructeurs porte en fait sur l’infogérance du système d’impression. Selon eux, les clients réaliseraient de sérieuses économies en leur laissant la gestion complète (achat, maintenance, renouvellement, approvisionnement en consommables) de leurs parcs d’imprimantes, de fax et de copieurs. Pour l’heure, toutefois, aucun client n’est à déclarer .

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Vincent Berdot