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Les électriciens rêvent aussi d’Internet

Le constructeur d’équipements pour réseaux électriques et de données Ascom annonce que quatorze partenaires se sont joints à lui pour tester la transmission de données sur lignes électriques à faible tension.

La société suisse, qui se félicite d’avoir réussi un test en Allemagne l’année dernière, vient de signer des accords de coopération dans onze pays européens. Ses alliés sont des fournisseurs d’énergie aussi bien que des opérateurs télécoms. En France, Ascom a ainsi trouvé appui auprès de France Télécom et d’EDF.La technologie, en test depuis 1998, ne vise pas à transporter les données via les pylônes à haute-tension, mais à utiliser les réseaux électriques domestiques ou installés dans les PME. Selon le constructeur, l’utilisation du fil électrique permet un accès vingt fois plus rapide que le réseau ISDN (Integrated Services Digital Network) à 64 Kbits/s. Outre Internet, les heureux équipés devraient aussi pouvoir utiliser leurs lignes électriques pour commander à distance alarmes et chauffage. La commercialisation est prévue pour l’été 2001.Le début de l’année a été faste pour les partisans de cette technologie. Ainsi, le fournisseur d’électricité allemand Veba a annoncé en février l’avoir victorieusement testée dans huit foyers. A l’aide d’une boîte de la taille d’une feuille de papier ?” épaisse de 10 cm et baptisée Online Box ?”, la voix peut être transmise avec une qualité identique à celle du réseau téléphonique fixe. Ce matériel devrait être vendu par un opérateur allemand à la fin de cette année.Reste à espérer pour eux que Veba et Ascom ne connaîtront pas le sort de Nor.web, filiale commune de Norweb et Nortel. Créée en 1998, cette coentreprise prétendait offrir l’accès à Internet via le réseau électrique à 1 Mbits/s. A l’époque, dix sociétés de service public avaient également signé un accord de coopération. Depuis, Nortel et Norweb ont jeté léponge pour raisons commerciales et financières.

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Renaud Edouard