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Les éditeurs se ruent sur les e-services

Les services Web facilitent l’intégration des applications des entreprises dans le cadre du commerce électronique. Une flexibilité également nécessaire pour le futur commerce collaboratif sur Internet.

Le Web présente un certain nombre de lacunes pour l’échange de données entre ordinateurs. Le langage HTML des sites Web mélange, en effet, les données et leur format de présentation, ce qui rend sa compréhension difficile pour des applications informatiques. Si l’échange de documents définis au moyen du langage XML apporte un premier niveau de solution, il suppose que les partenaires commerciaux s’accordent sur les formats utilisés. Avec l’arrivée du commerce collaboratif, la flexibilité deviendra encore plus nécessaire.

Une connexion aux services plus directe

De nouvelles technologies ?” les services Web, ou les e-services ?” sont en cours d’élaboration chez les leaders informatiques, tels HP, IBM, Microsoft et Oracle. Ce sont des services de haut niveau exposés sur le Web et utilisables par toute entreprise. La validation de crédit, la passation de commandes ou la recherche d’un produit, avec un délai de livraison donné, sont autant de services Web. L’internaute se connectera à un portail qui recherchera dans un référentiel les services appropriés et les appellera directement sans activer un lien hypertexte.Les services Web seront accessibles depuis n’importe quel type de terminal Web. Les services proposés par les entreprises seront en concurrence frontale. Ils devront apporter une forte valeur ajoutée afin que l’internaute accepte de payer pour les utiliser. Dans une seconde phase, les services Web seront étoffés.HP a lancé le mouvement avec sa technologie e-Speak, dès la fin de 1999. Microsoft a également été un pionnier dans ce domaine avec les services Windows, puis avec sa plate-forme .Net. En décembre 2000, Oracle, lui, a annoncé la disponibilité de sa technologie de services Web : Oracle 9i Dynamic Services. Mais l’éditeur fait, en partie, bande à part vis-à-vis de l’initiative Microsoft et IBM. En effet, Oracle a défini son propre langage XML de description des services Web, Oracle Service Descriptor.

Des e-services disponibles sur nombre de supports

Oracle a également défini son propre référentiel de stockage des services Web, basé sur son annuaire LDAP. Toutefois, il a annoncé qu’il se rallierait au trio Soap-WSDL-UDDI dès qu’il serait standardisé par le W3C.De son côté, Sun devrait dévoiler sa stratégie, cachée sous le nom de code Brazil, qui englobe aussi les équipements de la maison. Un service Web pourra être offert par un portail, le serveur d’une entreprise, mais aussi par un réfrigérateur ou une chaîne hi-fi.

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Jean-François Masler