Un profil décrypté: le knowledge manager
ViewSonic fait baisser le prix des écrans TFT 18 pouces
Méthodologie des tests Pour apprécier les performances des disques durs SCSI, notre laboratoire a mis en ?”uvre une plate-forme de tests composée d’un processeur Pentium III…
Méthodologie des tests Pour apprécier les performances des disques durs SCSI, notre laboratoire a mis en ?”uvre une plate-forme de tests composée d’un processeur Pentium III à 500 MHz, de 320 Mo de mémoire et d’une carte SCSI Ultra 160 Adaptec. Rappelons qu’une carte SCSI Ultra 160 gère également les disques dotés d’une interface SCSI Ultra-2. La rapidité de transfert a été évaluée en copiant de petits fichiers (moins de 99 Ko) entre deux partitions situées respectivement au centre et à la périphérie du disque à tester. L’opération a été réalisée ensuite avec des fichiers de grande taille (plus de 5 Mo). Ce test ne fait intervenir que le disque dur. Un second test a mesuré la rapidité en transfert continu. Il consistait à transférer 250 Mo de données du disque vers la mémoire, puis dans le sens inverse. Le test de rapidité applicative a consisté à réaliser des ouvertures et des sauvegardes de documents avec Excel 97, puis à mesurer le nombre de transactions effectuées par minute. Enfin, notre laboratoire a testé le niveau sonore des disques, leur consommation électrique et leur température après un fonctionnement prolongé. Cette dernière opération a été réalisée avec un multimètre Tektronix doté d’une sonde de température.
Installation, garantie et services À notre grande surprise, les constructeurs nous ont livré des disques ” nus ” sans kit d’installation ni documentation. Seagate et Quantum fournissent une disquette d’utilitaires, tandis que Fujitsu livre un adaptateur pour les connecteurs SCSI SE ou LVD. Heureusement, les disques SCSI sont faciles à installer et à configurer.
Rapidité en gestion de fichiers Le grand vainqueur de ce test de copie de fichiers entre deux partitions, situées respectivement au centre et à la périphérie du disque, est incontestablement l’Atlas 10K II de Quantum, avec une note supérieure de 42 à 56 % à celles de ses concurrents. Ce modèle est le seul du comparatif à posséder une mémoire tampon de 8 Mo, contre 4 Mo, voire 2 Mo pour les autres disques. L’Atlas 10K II stocke plus de données dans sa mémoire tampon, ce qui limite les déplacements des têtes entre le centre et la périphérie du disque. Il ne lui faut donc qu’un seul aller-retour pour copier 8 Mo de données contre deux pour les modèles équipés d’une mémoire tampon de 4 Mo. Le disque de Quantum possède également la plus grande densité de piste par pouce, d’où un passage plus rapide d’une piste à l’autre, puisque les pistes sont plus serrées sur les plateaux. Les déplacements sont également réduits sur l’Enterprise 10K 36LP de Fujitsu, dont la densité de données par piste est importante. Ainsi, le disque lit ou écrit plus de données sans avoir besoin de changer de piste. Les vitesses des trois autres modèles tiennent dans un mouchoir de poche et le Vantage WD183FG de Western Digital s’en sort honorablement malgré une mémoire tampon de 2 Mo.
Rapidité applicative Contrairement à ce que l’on constate lors du test de rapidité en gestion de fichiers, les écarts dans le test sous Excel 97 sont faibles (5 % entre les extrêmes). Les temps d’enregistrement et de lecture sur le disque se révèlent nettement inférieurs au temps nécessaire pour la transmission des commandes et des données entre les différentes couches logicielles de l’application et du système d’exploitation. Les disques de Quantum et de Fujitsu sont encore en tête, mais l’Enterprise 10K 36LP est plus rapide grâce à sa forte densité de données par plateau. En revanche, la mémoire tampon de 2 Mo, ainsi que la faible densité par plateau, handicapent le Vantage WD183FG de Western Digital, qui arrive dernier du classement. Les cinq disques consomment entre 5,7 et 10,5 % de ressources processeur (tests de bas niveau). Ces deux valeurs correspondent respectivement au Cheetah 18XL de Seagate et à l’Atlas 10K II de Quantum. Elles sont tout à fait acceptables pour une utilisation dans un serveur ou dans une station de travail. Les tests de bas niveau révèlent aussi des temps d’accès moyens compris entre 6,3 et 8,3 ms, mais il est difficile d’obtenir une corrélation avec les résultats obtenus dans les différents tests de rapidité.
Rapidité en transfert continu La rapidité en transfert continu (streaming) constitue un bon test du type d’utilisation des disques dans les serveurs, où ils sont fortement sollicités. Elle met en ?”uvre des transferts intensifs de données entre le disque et la mémoire centrale. Les modèles de Quantum et de Fujitsu sont quasiment ex aequo. L’infime avance de l’Enterprise 10K 36LP peut s’expliquer par une densité de données par plateau de 7,28 Go contre 6,13 Go pour l’Atlas 10K II. En outre, la plus grande densité de données par piste du disque de Fujitsu permet d’obtenir un plus grand débit interne. Les tests de bas niveau font ressortir un taux de transfert compris entre 37 et 42,1 Mo/s pour le disque de Fujitsu, contre un taux compris entre 27,2 et 40,5 Mo/s pour le disque de Quantum. Les autres modèles ne dépassent pas les 35 Mo/s mais ces valeurs sont indicatives, le test de bas niveau ne s’effectuant que sur les huit premiers gigaoctets du disque.
Respect de l’environnement Les caractéristiques environnementales concernent le bruit et la chaleur émis par les disques durs pendant leur fonctionnement. À cause de leur vitesse de rotation élevée, les disques testés dans ce comparatif sont assez bruyants. Notre laboratoire a mesuré un niveau sonore compris entre 46,5 et 56,3 décibels lorsque les disques sont au repos. En fonctionnement, le bruit varie entre 49,2 et 56,6 décibels. À titre indicatif, le niveau sonore d’un PC allumé, mesuré sans le disque, est de 46 décibels. Rappelons qu’une différence de trois décibels est perceptible. Le disque le plus silencieux est l’Enterprise 10K 36LP de Fujitsu, le plus bruyant est le Vantage WD183FG de Western Digital à cause des vibrations qu’il présente. Le bruit aigu émis par l’Ultrastar 36LZX d’IBM lorsqu’il fonctionne donne l’impression qu’il est plus bruyant que les autres modèles, alors que son niveau sonore n’est que de 51,2 décibels. En revanche, il dégage plus de chaleur – 47,8 degrés – et est le plus gros consommateur d’électricité. Le modèle de Western Digital ne fait guère mieux avec 47,4 degrés, les valeurs des trois autres modèles étant comprises entre 44,5 et 45,2 degrés. D’où l’importance d’avoir une bonne ventilation dans le serveur ou la station de travail, surtout s’ils sont équipés de plusieurs disques.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp .
