Les critères de choix

Rapidité

Les résultats des tests donnent un classement analogue, qu’ils aient été réalisés avec ou sans mode SpeedStep. Avec un indice de rapidité globale (tous tests confondus) de 124. 4, sans SpeedStep, le Versa LXi PIII 650, de NEC, s’impose d’une courte tête face à ses concurrents. Il doit cette première place à la qualité de son disque dur, qui offre, par ailleurs, la plus grande capacité (18 Go).

Cela étant, tous les modèles se suivent de près, ce qui semble logique puisqu’ils reposent sur le même jeu de composants, le même type de processeur et la même quantité de mémoire (vive et cache). Seul le modèle de Toshiba affiche une fréquence de 600 MHz contre 650 MHz pour les autres portables, ce qui lui vaut d’être très légèrement pénalisé pour l’indice de rapidité processeur. Les nuances sont plus nettes pour l’indice de rapidité d’affichage. Le Versa LXi PIII 650, de NEC, s’impose à nouveau, devançant de peu le ThinkPad 600X, d’IBM. Cette fois l’explication provient de la taille de la mémoire vidéo, qui peut varier de 4 Mo à 8 Mo selon les modèles. Autre remarque, les portables de Compaq et de HP semblent pâtir quelque peu du processeur graphique d’ATI au niveau rapidité.

Versa LXi PIII 650 de NEC

OmniBook 900 de HP

Autonomie

Résultat : la fonction SpeedStep diminue la fréquence du processeur à 500 MHz tout en maintenant celle du bus à 100 MHz. Il faut préciser que le Tecra 8100 voit sa fréquence passer à 500 MHz grâce à un mécanisme qui lui est propre. Le constructeur a recours, depuis quelque temps, à des fonctions de gestion d’énergie propriétaires et ne souhaite pas ” alourdir ” ses machines avec d’autres fonctions. Parmi les dispositions prises par les constructeurs pour améliorer l’autonomie, NEC et Compaq proposent respectivement un et deux emplacements supplémentaires pour loger des batteries. Indépendamment de cela, la capacité de la batterie est déterminante.

Les portables de Compaq et NEC arrivent premier et second pour la durée de fonctionnement avec des batteries de 53,3 Wh et 51,8 Wh, malgré la taille de leur écran (14,1 et 15 pouces). Leur autonomie respective est de 4 heures 48 minutes et 4 heures 9 minutes. Avec une batterie dotée d’une capacité de 48,6 Wh, le Tecra 8100 n’offre que 3 heures 18 minutes d’autonomie. Le ThinkPad, avec une batterie de faible capacité (34,6 Wh), voit son autonomie chuter à 3 heures. Enfin, autre grand perdant, l’OmniBook 900, de HP, n’offre que 2 heures 18 minutes, avec une batterie de faible capacité (37,7 Wh). Pour ce modèle, qui s’apparente à un ultraportable, il est possible que l’aération du processeur ne soit pas étrangère à cette contre-performance. Le bruit du ventilateur est nettement plus important que celui des autres portables, ce qui porte à croire que sa vitesse est supérieure pour refroidir le processeur à 650 MHz.

En mode SpeedStep, la hiérarchie précédente est respectée, l’autonomie restant dépendante de la capacité des batteries. Néanmoins, pour quatre modèles sur cinq, suite au passage en mode SpeedStep, le gain d’autonomie est de 35 à 45 % pour une baisse de fréquence de 23 %. Cela tient au fait que ce mode baisse également le voltage. Seul HP fait exception avec un gain de 78 % dans ce mode. On peut supposer que la baisse de fréquence entraîne une diminution de la vitesse de rotation du ventilateur, ce qui accentue l’effet SpeedStep.

Autre constat, tous les modèles, à l’exception du Tecra 8100, voient l’indice de performance baisser de 15 à 17 %. C’est même mieux que les chiffres annoncés par Intel, à savoir 20 % de perte en performance pour 40 % de gain en autonomie. La technologie propriétaire de Toshiba n’est pas synonyme de réussite, puisque l’indice de performance du Tecra 8100 chute cette fois de 30 %.

Armada E500 de Compaq

Versa LXi PIII 650 de NEC

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La rédaction