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Les consoles de jeu s’attaquent aux tout-petits

Les fabricants multiplient les produits destinés aux très jeunes enfants. Même Eidos, le créateur de Lara Croft, lancera sa propre console, la Bubble.

Le succès de la V.Smile de
VTech donne des idées. Première console pour jeunes enfants sortie sur le marché français, elle a fait de ce secteur l’objet de toutes les attentions des fabricants, réunis
lors d’Univers d’enfants, le salon présentant tous les jouets de l’année 2006 aux professionnels.La plus étonnante de ces nouvelles consoles y avait pour nom Bubble. En partie pour ses spécificités techniques, mais surtout pour son distributeur, Eidos. L’éditeur de la série de jeux Tomb Raider arrive ainsi pour la première fois sur
le segment du matériel et sur celui des jeunes enfants. L’explication : le fondateur de Bright Things, la société anglaise créatrice de la machine, est un ancien d’Eidos…Destinée aux 2-7 ans, la Bubble tient d’abord de la console de jeux portable. Pour l’utiliser, on y insère une cartouche puis on place dessus un livre interactif (l’enfant peut appuyer sur des zones sensibles du livret
illustré) fonctionnant en partie grâce à des explications vocalisées. Mais chaque package de jeu contient aussi un DVD interactif. La console peut en effet être connectée par infrarouge à une télévision et servir alors à piloter le disque optique
sur le petit écran.Bubble sera commercialisée avant l’été 2006 avec des jeux représentant les héros des enfants tels que les Télétubbies, Oui-Oui, Dora, Bob le Bricoleur, les Tweenies ou Pingu.

Le retour du Tamagotchi

Autre console à sortir du lot parmi la demi-douzaine présentée au salon, la Leapster, du fabricant de livres interactifs Leapfrog. Elle arrivera sur le marché français en septembre prochain.Sorte de GameBoy éducative, elle propose un écran tactile couleur de très bonne qualité, associé à une solidité nécessaire pour la tranche d’âge ciblée, les 4-8 ans. La console, qui existe aux Etats-Unis depuis trois ans,
sera lancée avec de nombreux jeux, d’arcade, éducatifs mais aussi de création artistique (dessin, coloriage…), grâce à l’écran tactile et au stylet.Même le précurseur du domaine revient en grâce. Le Tamagotchi arrive en effet en version 3 : nouveau look, nouveaux personnages, nouveaux décors, toujours la possibilité de se connecter avec un autre Tamagotchi et, surtout, une
interactivité avec le Web. L’enfant va récupérer des codes en jouant sur sa petite console, les utiliser sur un site Internet pour y voir vivre son animal et gagner des cadeaux à utiliser sur sa console toujours par le biais de codes
secrets…

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Nathalie Bloch-Sitbon