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Les clusters Intel souples et peu coûteux

Ils offrent un bon rapport prix-performances et une évolutivité apte à répondre à la montée en charge des sites internet.

En matière de clustering, ce sont sans nul doute les plates-formes Intel qui offrent désormais l’un des meilleurs rapports puissance/prix du marché. Dans ce cas, il est vrai que, par définition, les n?”uds sont constitués de simples PC standards, dont les prix démarrent à tout juste à 1 0 000 francs. Mais, de plus, les solutions techniques sont devenues crédibles.Pour preuve, des configurations comme celle qui soutient le très efficace moteur de recherche sur internet Google, et qui ne compte pas moins de six mille machines sous Linux. La principale difficulté de ces environnements réside dans l’installation et l’administration du cluster, qui doit appara”tre comme un serveur unique tant pour l’administrateur que pour les utilisateurs.Différentes solutions existent. D’une part, des offres packagées par les constructeurs chez Compaq (voir tableau) ou HP, par exemple. D’autre part, des produits matériels ou logiciels, qui assurent avec des PC banalisés les trois fonctions habituelles du clustering : répartition de charge entre les différents n?”uds, tolérance de pannes, reprise sur incidents.

Cluster logiciel ou matériel

Le clustering logiciel – pour Windows, Cluster Service ; et, pour Linux, Lifekeeper, Turbolinux Cluster Server, ou encore Alinka Oranges – confie la répartition de charge à un programme installé sur un PC standard. “Le couple Wintel ne revient pas cher et il permet d’avoir des solutions rapidement opérationnelles. Même pour quelqu’un qui n’a pas une grande expérience des clusters”, souligne Dominique Manas, ingénieur systèmes chez l’éditeur 123 Multimédia.La mise en ?”uvre de Cluster Service, de Microsoft, apporte, d’emblée, tolérance de pannes et répartition de charge. Windows Advanced Server ajoute la reprise sur incidents. “L’administration est plus simple et le coût de maintenance plus faible que pour les autres solutions de clustering, qui imposent une expertise spécifique et reviennent donc plus cher”, souligne Ivan Becerril, directeur associé de la SSII Cogisoft.Plus performant que sous Windows, notamment limité à quatre n?”uds, le clustering sous Linux demeure cependant plus complexe à réaliser. Il requiert donc un niveau de compétence élevé, à moins d’opter pour une solution intégrée pour l’installation, la configuration et l’administration centralisée, comme celle d’Alinka.Des solutions matérielles de clustering existent également, proposées par Cisco ou Alteon, par exemple. Un serveur DNS aiguille chaque demande de façon séquentielle vers l’un des n?”uds pour répartir la charge. Les requêtes internet sont directement traitées à partir du protocole HTTP.Cette solution, applicable à tous les systèmes d’exploitation sur Intel, nécessite cependant la mise en ?”uvre de mécanismes complexes, ce qui implique des coûts indirects.

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Claire Rémy