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Les chercheurs planchent sur l’après-Mpeg-4

Près de 300 ingénieurs sont réunis du 17 au 21 octobre pour définir les évolution du Mpeg-4, le format de compression vidéo de la haute-définition.

Le Mpeg-2 atteint ses limites. Le format de compression vidéo utilisé pour les films sur DVD et pour la télévision numérique terrestre gratuite sera bientôt supplanté par le Mpeg-4 (ou H.264/AVC), mieux adapté à la haute-définition.
Mais les ingénieurs planchent déjà sur le format qui leur succédera dans les prochaines années.C’est l’un des principaux thèmes du 74e meeting MPEG, organisé par France Télécom du 17 au 21 octobre à Nice. Pendant quatre jours, environ 300 délégués des plus
grandes entreprises du secteur se penchent sur le Mpeg4-SVC (Scalable Video Codec), dont la normalisation n’est pas attendue avant 2007.

Un format qui passe dans tous les tuyaux

A partir ‘ d’un seul flux encodé [en Mpeg-4 SVC, NDLR], on pourra servir une grande variété de terminaux depuis les appareils mobiles comme les téléphones et les PDA, jusqu’aux
terminaux haute-définition en passant par les téléviseurs standards ‘,
explique Isabelle Amonou, ingénieur Recherche & Développement chez France Télécom et spécialisée dans la normalisation du SVC. Le flux de données
emboîte plusieurs résolutions et qualités, adaptées au débit disponible sur chacun des différents réseaux de diffusion, par exemple ADSL ou 3G.Une possibilité qui n’existe pas sur le Mpeg-4, retenu pour les futures chaînes de TNT payantes et pour la vidéo en haute-définition sur ADSL. Avec cette norme, la diffusion de tels programmes ne nécessitera à terme que 6 à
12 Mbit/s, quand le Mpeg-2 en demande entre 12 et 20. En pratique, le Mpeg-4 permettra de faire passer deux fois plus de programmes sur le même multiplexe qu’en Mpeg-2. Les premières chaînes payantes sur la TNT sont attendues
d’ici à la fin de l’année ou pour le début 2006, au plus tard.

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Philippe Richard