Les cartes mémoire en mal de standard

Comme c’est le cas pour les DVD, les fabricants de cartes mémoire n’ont pas jugé nécessaire d’engendrer un standard commun. Aujourd’hui, pas moins de cinq types de cartes mémoire différents cohabitent pour satisfaire les besoins en stockage des PDA, appareils photo numériques et autres périphériques nomades. Aux côtés des traditionnelles cartes CompactFlash (type I et II) figurent les SmartMedia, MultiMedia Card, Memory Stick et Secure Digital. Sans oublier la Microdrive d’IBM, semblable à la CompactFlash, mais avec un disque dur interne. Plusieurs critères les différencient, parmi lesquels le taux de transfert. Sur ce point, les cartes Secure Digital (fabriquées essentiellement par Matsushita, filiale de Pana- sonic) et CompactFlash sont bien placées. Avec des débits respectifs de 10 et 7,62 Mo/s, elles devancent leurs concurrentes limitées, dans le meilleur des cas, à 2,5 Mo/s.

Jusqu’à 1 Go de données

Autre différence, la capacité de stockage des cartes : si l’on peut facilement acquérir des modèles de 16 à 128 Mo quel que soit le format, il n’en va pas de même dès que l’on atteint le seuil des 512 Mo. Depuis peu, on trouve des cartes CompactFlash de 512 Mo à environ 460 euros ht, le constructeur américain Scandisk ayant porté récemment leur capacité à 1 Go (le prix devrait atteindre 1 140 euros ht). D’autres aspects retiennent l’attention. Les cartes Secure Digital (SD) et MultiMedia Card (MMC) ont le même format timbre poste, et peuvent faire office de support pour des cartes radio ou des modules GPS. Sur les Palm série M500, une carte d’extension au format SD fabriqué par Toshiba sert, par exemple, d’interface pour les connexions Bluetooth… Mais, si la carte Secure Digital bénéficie du taux de transfert le plus rapide, elle est aussi la plus chère. C’est pourquoi les cartes CompactFlash bien implantées sur les PDA ont de beaux jours devant elles, du fait quelles se branchent sur des ports PC-Card, eux aussi largement banalisés.

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