C’est l’une des conséquences inattendues de la fin de la ‘ guerre froide ‘. Des chercheurs russes spécialisés dans la technologie de simulation militaire se sentant quelque peu dés?”uvrés ont décidé de mettre
leur savoir-faire au service d’une autre passion : le sport. Et plus particulièrement les analyses de séquences de jeu, à partir d’images virtuelles.Pour l’Europe, SportFlashBack ?” la tête de pont commerciale de cette aventure ?” est basée à Londres. La société, qui a rebaptisée sa technologie Virtual Replay, a recentré son activité sur des disciplines comme le
cricket, le football américain ou le football classique.
Exclusivité pour la Ligue 1
Déjà présente en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Espagne, elle arrive en France à la faveur d’un accord conclu avec le magazine gratuit Sport.
‘ Le principe est simple, explique
Frank Ducret, directeur des opérations du magazine. On récupère les flux vidéo des matchs et à partir de là les stations de travail entrent en scène et commencent à analyser, interpréter et réinterpréter les séquences de jeu. Cela prend de
une à quatre heures, mais au final le spectateur c’est-à-dire dans le cas présent l’internaute, peut revivre grâce aux images virtuelles les différents buts d’une rencontre en se mettant à la place de l’arbitre ou à la place des
buteurs. ‘Sport a acquis l’exclusivité des images virtuelles pour la Ligue 1 en France et compte renouveler l’opération avec la prochaine Coupe du monde de rugby qui se tiendra à l’automne. Grand avantage de ce
dispositif, en dépit de ses délais de diffusion, son caractère économique.En effet, pour le moment, la mise en ligne d’images virtuelles d’une rencontre sportive soulage le diffuseur de tout ce qui peut toucher aux ayants droit (droits de diffusion d’une compétition…).Le magazine Sport s’apprête également à lancer très prochainement un bouquet de chaînes TV sur son site, un peu sur le principe de
Joost, développé par le créateur de Kazaa.
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