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Les budgets divergent… selon les prévisions

Les directeurs informatiques sont les responsables d’entreprise les plus sondés ces temps-ci : en Europe, aux Etats-Unis, tout le monde veut savoir combien ils vont dépenser…

Les directeurs informatiques sont les responsables d’entreprise les plus sondés ces temps-ci : en Europe, aux Etats-Unis, tout le monde veut savoir combien ils vont dépenser et dans quels domaines. Comme d’habitude, les résultats varient d’une étude à l’autre. Ces analyses ont pour seul point commun de montrer des DI prudents et pointilleux dans leurs choix de fournisseurs et de technologies. 01 a pris part à ce bel effort de prévision en annonçant, la semaine dernière, 5 % d’augmentation des dépenses informatiques en 2002 en France. Le cabinet Merrill Lynch, lui, s’est penché sur les DI européens : pas de rebond avant 2003, disent-ils, et une augmentation des budgets de 3 % (contre 3,5 % en 2001). Avec, bien sûr, des différences selon les secteurs : priorité aux services et aux serveurs, les PC restant en queue de liste. La tendance à l’augmentation de l’outsourcing est confirmée : 30 % du budget devraient lui être consacrés dans deux ans, contre 21 % aujourd’hui. Quant au cabinet IDC, il donne ses prévisions pour 2002, à l’instar de ce qu’avait fait Gartner quelques jours auparavant.Et il est plus optimiste : pour IDC, le rebond des budgets IT (informatique-réseaux-télécoms) commencera à la mi-2002, si ce n’est plus tôt ! L’e-business et les services web seront les artisans essentiels de ce redémarrage pour un cycle long : IDC prévoit un doublement du nombre de transactions commerciales sur le web entre 2003 et 2005. Il pense que le streaming et le sans-fil seront les autres éléments porteurs ?” outre, évidemment, la sécurité. Enfin, une autre étude, conduite par First Albany Corp. et Meta Group, nous dit que les budgets IT qui augmenteront le plus cette année (+ 8,5 %) sont ceux des entreprises moyennes (de 500 à 5 000 employés) : en période d’incertitudes, les PME investiraient davantage dans des mises à jour d’infrastructures ?” déjà réalisées par les grands groupes ?” parce quelles les considèrent comme des investissements moins risqués que ceux liés à de nouveaux projets. Ouf, que de prévisions !

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Luc Fayard