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Les bons et les gros

Le commerce électronique progresse… lentement. De nombreux internautes hésitent encore. Leurs motifs : plantages à répétition, délais de livraison non indiqués ou non tenus, service client indigent…

Si l’on en croit les chiffres, le commerce électronique progresse. Mais si lentement qu’on ne peut pas encore parler de décollage. Il est vrai que les tests menés cet été par la rédaction de Micro Hebdo auprès d’une soixantaine de magasins en ligne donnent en partie raison aux hésitants. Manque d’information sur les produits, conditions de vente absentes ou comprenant des clauses illégales, plantages à répétition, délais de livraison non indiqués ou non tenus, service client indigent…Les problèmes sont encore trop nombreux sur trop de sites. Dès lors, l’effet boule de neige est inévitable : moins on a de clients, moins on gagne d’argent, moins on peut investir dans le service et… moins on a de clients. Jusqu’à la faillite. Ne resteront sans doute bientôt que les vraiment bons, et ceux qui sont adossés à des poids lourds de la distribution.Ceux-là sont parfois les meilleurs (ils ont l’expérience), parfois non. Mais pour eux, ce n’est pas grave : le Web n’est qu’une annexe. C’est injuste, mais c’est la loi du marché. Heureusement, on trouve quand même de très bons commerçants sur Internet ?” et cest vraiment pratique. Alors, avec notre sélection en main, à vous le cyberachat !

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Bernard Montelh