Les autres cartes

3Dfx Voodoo 5 5500 AGP

On aime… la compatibilité étendue

Bon point à toutes les cartes de 3Dfx pour leur compatibilité avec les jeux récents exploitant Direct 3D ou Open GL, mais aussi avec des jeux plus anciens utilisant un mode aujourd’hui quasiment disparu, le Glide. La Voodoo 5 5500 présente, du coup, un intérêt majeur pour qui a amassé au fil des ans des jeux et tient encore à s’en servir aujourd’hui.

On aime… la durée de la garantie

Dix ans ! C’est la durée de la garantie pièces et main-d’?”uvre accordée à ses cartes graphiques par 3Dfx, qui montre ainsi combien il a confiance dans la fiabilité de ses produits. Un peu trop ostensiblement, même… car dix ans, c’est bien plus qu’il n’en faut pour rendre la carte totalement obsolète. Une garantie supérieure à deux ans aurait suffi. C’est d’ailleurs ce que proposent la plupart des cartes de ce comparatif.

On aime et on n’aime pas… les 64 Mo de mémoire

De tous les constructeurs, 3Dfx est le plus généreux en mémoire vidéo, puisqu’il a doté sa nouvelle carte graphique de 64 Mo de SDRam. Un bon point a priori, notamment pour le traitement des textures. Mais en y regardant à deux fois, on s’aperçoit que la carte utilise en fait deux processeurs graphiques qui travaillent en parallèle et exploitent, chacun de leur côté, 32 Mo, ce qui ne donne pas les mêmes performances que 64 Mo pour un seul processeur.

Elsa Gladiac GeForce2 GTS

On aime… l’homogénéité des performances

Faisant quasiment jeu égal avec la première de ce comparatif, cette carte se montre rapide dans tous les modes de jeux et dans toutes les résolutions. Dans Quake III, elle arrive par exemple à franchir (en 800 x 600 points) la barrière des 100 images affichées par seconde ! Mais c’est, et de loin, le modèle le plus cher de notre sélection.

On aime et on n’aime pas… le modèle PCI

A l’heure où vous lirez ces lignes, le constructeur allemand Elsa aura sans doute mis sur le marché une version PCI de sa Gladiac. Une aubaine pour les possesseurs de PC un peu anciens ne disposant pas d’un port AGP. Prudence quand même : rien ne dit que les performances seront du même tonneau qu’avec la version AGP. D’autre part, une machine trop ancienne (inférieure à un Pentium II) ne fera, quoi qu’il en soit, pas l’affaire : elle n’aurait pas une puissance suffisante pour suivre le rythme infernal imprimé par le GeForce 2.

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Gérard Clech