Passer au contenu

Les Anglais veulent ouvrir la 4G sur toutes les fréquences 3G et 2G

Le régulateur des télécoms anglais veut ouvrir toutes les fréquences 2G et 3G aux futurs réseaux 4G. L’ouverture du 1800 MHz en 4G fait débat en France.

A l’heure où la requête de Bouygues Telecom pour réutiliser ses fréquences 1800 MHz pour son réseau 4G rencontre de vives oppositions, le Royaume-Uni propose d’ouvrir toutes les fréquences existantes 2G et 3G à cet usage.

Le régulateur anglais Ofcom a ouvert une consultation publique dans ce sens qui concernerait les fréquences 900 MHz, 1800 MHz, et 2100 MHz, alors même qu’il lance le processus d’enchères pour l’attribution des fréquences 4G (2,6 GHz et 800 MHz).

L’enjeu d’une telle réaffectation, dans le contexte britannique, consiste à faciliter un lancement accéléré des offres mobiles 4G. L’opérateur Everyhing Everywhere a déjà été autorisé à réutiliser les fréquences 1800 MHz dont il disposait, ce qui lui a permis d’être le premier à lancer des services mobiles 4G outre-Manche.

L’Arcep doit trancher en février 2013 pour Bouygues Télécom

La proposition de l’Ofcom est en accord avec la volonté européenne de promouvoir la neutralité technologique des fréquences radio qui, jusqu’à présent, ont été affectées et restreintes à une technologie spécifique (2G, 3G, 4G) lors de leur attribution aux opérateurs.

Des directives européennes, datant de 2009, prévoient qu’un opérateur puisse demander l’ouverture à la neutralité technologique des fréquences qui lui sont attribuées.

C’est en faisant référence à ces textes que Bouygues Telecom a adressé en juillet 2012 à l’Arcep, une demande de réutilisation en 4G des fréquences 1800 MHz dont l’opérateur dispose pour ses services 2G (voix et SMS).

Cette demande a fait vivement réagir SFR et Orange qui protestent contre une éventuelle autorisation qui avantagerait, selon eux, Bouygues Telecom. L’Arcep doit trancher cette question en février 2013.

Retrouvez notre dossier complet sur la 4G.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Frédéric Bergé