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Les activistes de la communauté du logiciel libre

Les Linuxiens se posent comme les derniers irréductibles devant la pression des grands éditeurs. L’emploi du logiciel libre a un parfum de militantisme.

Les LUG, chevilles ouvrières de Linux

Au sein des dizaines de Linux Users Group répartis sur l’ensemble de la France, les Linuxiens chevronnés prennent en main les petits nouveaux. A condition qu’ils se donnent la peine d’éplucher les howto, ces petits manuels d’instruction, diffusés sur Internet, traitant de sujets pointus comme “Débuter sous Emacs [éditeur de textes sous Linux] ” ou “Conseils pour configurer une connexion Internet sous Linux “. Quiconque possède un savoir-faire particulier peut poster un howto sur un site consacré à Linux. Autre rituel : les install party, où chacun apporte sa machine et où s’échangent conseils et dernières actualités.

L’Aful : une association ambitieuse

“Une minorité d’extrémistes aimerait garder Linux pour le seul usage des initiés. Mais c’est en faisant de plus en plus d’adeptes que l’on combattra efficacement le monopole des éditeurs “, affirme Stéfane Fermigier, le président de l’Association francophone des utilisateurs de Linux et des logiciels libres (Aful). Depuis 1998, cette organisation poursuit un but unique : convaincre les entreprises et le grand public des avantages de Linux.

Les purs et durs de l’April

“Non au logiciel fou élevé aux brevets logiciels.” Tel était le slogan que scandaient les militants de l’Association pour la promotion de la recherche en informatique libre (April) lorsqu’ils ont envahi le stand d’IBM lors du dernier salon Linux Expo, à Paris. “Que le logiciel libre coûte moins cher et marche mieux, c’est secondaire. Nous nous battons pour la liberté totale “, affirme Frédéric Couchet, le président de cette association qui constitue la branche dure du mouvement linuxien.

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Isabelle Boucq