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Les 12 fausses-bonnes idées de la Net-économie en 2000

” Qui ne tente rien n’a rien “, dit le dicton populaire. Adage particulièrement adapté à la nouvelle économie, et qui s’est vérifié tout au long de l’année écoulée. De nombreuses idées ont émergé. Souvent jugées comme brillantes à leur naissance, elles ont donné lieu à de nombreuses start-up. Puis le marché a tranché. Retour sur les essais non transformés qui ont marqué l’année 2000.

Lorsque l’on parle start-up en 2000, la première chose qui vient dans la conversation est l’e-krach d’avril, suivi de la faillite de Boo.com, l’un renvoyant à l’autre et inversement. Mais l’année ne se limite pas à un cours de Bourse en dents de scie et à un site ” cash-burner “. Elle a vu fleurir un bouquet de start-up aux projets enthousiastes. Le nombre d’internautes est en constante croissance, et la couverture médiatique accordée à la nouvelle économie est sortie du cadre des journaux spécialisés.Grâce aux capitaux investis en masse, les jeunes pousses ?” terme d’ailleurs inventé en 2000 ?” ont pu expérimenter différents modèles, même si le but n’était pas, bien sûr, d’en rester au niveau de l’expérience. Malheureusement, beaucoup de ces expériences se sont soldées par des échecs. La contrepartie est que désormais l’échec n’est plus considéré comme une tache indélébile, et les fondateurs sont vite retombés sur leurs pieds.01net a établi une liste non exhaustive des douze principaux modèles qui se sont révélés être une fausse-bonne idée. Certains se sont traduits soit par des fermetures d’entreprise, soit par des reventes, lorsque l’activité développée par la start-up ne trouvait son intérêt qu’intégrée à d’autres services.Si les raisons diffèrent, l’enchaînement des événements a souvent été le même : une idée, une start-up, une ou deux levées de fonds, des dépenses marketing énormes, le public qui ne vient pas au rendez-vous, et des financiers qui jettent l’éponge.Mais que l’on se rassure, il reste beaucoup de modèles qui marchent, comme les enchères, les services de cartographie, la vente de produits culturels, les services de messageries, les services pour mobiles, les courtiers etc…, et tous ceux qui n’existent pas encore. Espérons que les investisseurs seront encore prêts à leur donner leur chance.Rendez-vous dans un an…

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Karine Solovieff