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L’ère des contrats sans paperasse

Vedior Bis, spécialiste du travail temporaire, fournit aux entreprises les outils pour améliorer la gestion en ligne des intérimaires.

Pouvoir remplacer du jour au lendemain une secrétaire bilingue absente ou s’allouer les services d’un ou plusieurs agents de production pour faire face à un surcroît d’activité, les entreprises le savent, ça a un prix ! Et c’est d’abord beaucoup de paperasse. Pour y remédier, la société d’intérim Vedior Bis, qui a réalisé, l’année dernière, un chiffre d’affaires de 6,766 milliards d’euros, vient de lancer une gamme de solutions accessibles par internet. “Des outils qui aideront les entreprises à gérer plus efficacement leurs intérimaires, en automatisant les différentes étapes du processus : de la commande à la signature des contrats, en passant par leur édition”, explique Jacques Culioli, directeur du marketing et du développement de Vedior Bis.

48 heures pour signer

Traditionnellement, en effet, le recruteur signe un “contrat de mise à disposition” avec l’agence d’intérim, et un autre avec le candidat. Et il dispose, pour être en conformité avec la législation, de 48 heures à compter du début de la mission pour s’exécuter ! En adoptant la solution Flex Sign, il peut désormais signer plusieurs contrats en un seul clic. Une aubaine également pour Vedior Bis, qui gère ainsi plus simplement ses quelque 1,5 million de contrats annuels. Une dizaine de sociétés, qui participaient depuis quelques mois au projet pilote, accèdent désormais officiellement au service en ligne proposé par Vedior Bis, un système sécurisé accessible par le biais de carte à puce et code d’accès. “Nous gagnons un temps considérable et réalisons, par conséquent, quelque 15 % de gains de productivité, explique Stéphane Kaczmarek, directeur des ressources humaines d’Evobus France, une filiale de Daimler Chrysler spécialisée dans la production de bus et d’autocars. La personne chargée de la gestion des intérimaires n’utilise plus de papier depuis deux mois. Au lieu de faire de la saisie, elle peut se consacrer à des tâches plus intéressantes d’analyse.” Une autre solution, Flex Focus, offre à l’entreprise de suivre de près les coûts engendrés par les ressources intérimaires et d’avoir une vue globale sur plusieurs établissements ou filiales d’une entreprise. Enfin, le progiciel Flex Manager traite l’ensemble des données concernant ce personnel, automatisant, par exemple, les relevés d’heures. Il est même capable, depuis peu, de communiquer avec des lecteurs de badges. “Auparavant, les intérimaires devaient régulièrement rendre compte de leurs horaires et les faire valider par l’entreprise qui les communiquait à l’agence d’intérim, affirme Jacques Culioli. Aujourd’hui, l’entreprise peut recueillir plus directement l’ensemble des informations nécessaires à l’établissement des contrats et de la paye.” Vedior Bis prévoit même, d’ici à la fin de l’année, de développer des services de facturation en ligne. Mais, pour l’heure, la gestion des contrats “zéro papier” n’est pas encore une réalité partout, et ces avancées technologiques n’ont pas supprimé le contact physique avec l’agence d’intérim. Comme le souligne Stéphane Kaczmarek, “chaque semaine, la responsable des intérimaires d’Evobus fait un point avec Vedior Bis sur les contrats à renouveler et aborde les problèmes rencontrés avec certains dentre eux”. Médiation et formation sont encore de rigueur.

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Sandrine Chicaud